6403. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Finckenstein berichtet, Berlin 24. Juli: „Votre Majesté ayant eu la bonté de me faire communiquer par le conseiller privé Eichel l'extrait d'une dépêche immédiate du sieur de Hseseler en date du 10 de juin,1 au sujet des liaisons à prendre avec la cour de Danemark, je ne manquerai pas de m'ouvrir au chevalier de La Touche en conséquence des ordres de Votre Majesté, dès que ce ministre communiquera le renouvellement d'alliance entre sa cour et celle de Danemark;2 mais, comme cette communication ne s'est pas faite jusqu'ici, quoiqu'on aurait déjà pu la faire il y a longtemps, j'ai cru devoir demander avec le plus profond respect si Votre Majesté jugerait peut-être convenable qu'au défaut d'une pareille communication, on profitât de celle que le chevalier de La Touche ne manquera pas de faire, dans trois semaines au plus tard, dans l'affaire de la comtesse de Bentinck,3 pour faire alors cette même insinuation d'un traité d'amitié à conclure entre les deux cours.“ | Potsdam, 25. Juli 1754. Sie sollen es nur jetzo gleich thun. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
6404. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 27 juillet 1754.
Votre dépêche du r7 de ce mois m'a été bien rendue. J'approuve que vous ayez avancé quelque argent au grenadier Kintz, qui, après s'être laissé séduire à la désertion, s'est mis en chemin pour retourner ici, et je vous ferai bonifier cette avance, quand vous arriverez à Neisse.4
Au surplus, je vous renvoie à la dépêche ordinaire du Département pour ce qui regarde les avis que j'ai eus, touchant le prêt considérable que la Reine-Impératrice a fait négocier en Hollande et aux Pays-Bas;5 auquel sujet, je vous saurai tout le gré possible, si vous pouviez démêler le motif propre que peut avoir eu la cour de Vienne
1 Vergl. S. 363.
2 Vergl. S. 364.
3 Vergl. S. 366.
4 Vergl. S. 369.
5 Von der Hellen's Bericht, Haag 19. Juli, nennt 4½ Million Gulden; den Königl. Befehl zur Mittheilung dieser Meldung an Klinggräffen erhielt das Ministerium durch ein Schreiben des Cabinetssecretärs, Potsdam 24. Juli.