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qu elle nous parait conforme aux intérêts de Votre Majesté, et c'est ce qui nous engage à demander

2° Les ordres sur la conduite que le sieur de Maltzahn doit tenir pour entretenir la confiance du parti, et sur les arrangements qu'il doit prendre dès à présent, et avant que la Diète commence, pour prévenir et contrecarrer les intrigues de la faction russienne. Et, comme le différend survenu à l'occasion de la digue de Marienwerder,1 commence à faire du bruit, et qu'il paraît que les partisans de la Russie et de la cour de Vienne veulent s'en servir pour animer la nation contre Votre Majesté et pour parvenir par là d'autant plus aisément à l'exécution de leurs desseins pour la prochaine Diète, il s'agirait de savoir

3° De quels moyens le sieur de Maltzahn doit se servir pour empêcher qu'ils ne retirent de cet incident tout l'avantage qu'ils s'en promettent. Votre Majesté l'a déjà autorisé, dans cette vue, à rompre les diétines de Prusse,2 et nous prenons la liberté de soumettre un second expédient aux lumières de Votre Majesté, qui serait de faire une tentative pour gagner le propriétaire de l'île qui est en contestation, afin d'empêcher qu'il n'en porte des plaintes et qu'il ne se prête aux desseins de la cour, comme le sieur de Maltzahn paraît l'appréhender. Si Votre Majesté approuvait cette idée, on pourrait écrire à ce ministre, pour savoir ce qu'il en pense, s'il croit pouvoir tenter une négociation pareille, avec succès et sans donner prise contre lui, et à combien se monterait la somme qu'il faudrait destiner pour cet effet.

Deshalb habe Ich ihm schon geschrieben.3

4° Il nous paraîtrait aussi nécessaire de rassurer les Polonais sur l'ombrage qu'ils paraissent avoir pris à l'occasion de la digue en question, comme si Votre Majesté avait dessein de joindre l'île en question avec le rivage de ce côté-ci par un pont et de couper par là tout leur commerce avec la ville de Danzig, et il dépendra du bon plaisir de Votre Majesté de quelle manière le sieur de Maltaahn doit être instruit à cet égard, et s'il ne conviendrait pas au reste de surseoir jusqu'après la Diète les ouvrages

Recht gut. Ich glaube, dass dieses am besten durch den Bischof von Ermeland geschehen könnte, wenn man ihm confidemment deshalb schreibet und ihn zugleich von der Sache eigentlich au Fait setzet.

Recht sehr gut an Maltzahn, und kann er instruiret werden, adroitement und gehörigen Ortes zu mspiriren, was in Kurland geschehen wäre, und wie an denen polnischen Grenzen, in dem Litthauschen und in der Ukraine ganze Districte von 40 à 50 Meilen der République entrissen worden, davon aber kein Mensch spräche noch schrie; dagegen man



1 Vergl. S. 385. 395.

2 Vergl. S. 385.

3 Vergl. Nr. 6423.