<409> commis par quelque officier saxon aux terres du baron de Kottwitz en Silésie, je veux que vous ne releviez plus cette affaire et insinuiez au ministre que sa déclaration me tenait lieu de tout autre réparation.1 Au reste, je suis inquiet de voir bientôt ce que les clefs auront ouvert.2

Federic.

Nach dem Concept.


6439. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

Potsdam, 20 août 1754.

Votre rapport du 9 de ce mois m'a été bien rendu, sur lequel je ne puis que vous dire ce jour d'hui qu'on a absolument imposé à M. de Hœpken dans ce qu'on lui a marqué des subsides que l'Angleterre avait accordés à la Russie. Il est exactement vrai que la dernière a demandé la somme de 300,000 livres sterling3 et qu'elle a fait l'offre de fournir pour cet argent 70,000 hommes; mais il est encore exactement vrai que l'Angleterre ne veut point accorder ces subsides, et que jusqu'à ce moment-ci il n'y a rien fait ni conclu dans cette affaire, et que le ministère anglais n'ose prendre sur soi d'accorder un pareil subside, sans en avoir consulté préalablement le Parlement. C'est sur quoi vous pouvez hardiment tabler.

Federic.

Nach dem Concept.


6440. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 24 août 1754.

Je vous sais gré de m'avoir prévenu, par le post-scriptum de votre dernière dépêche, de l'intention de l'ambassadeur de Venise4 de venir à Neisse, au temps que j'y serai présent. Comme il ne souhaite que de se présenter à moi en simple gentilhomme et de n'y rester que pour voir les troupes, j'en suis bien content, d'autant plus que vous me l'assurez être bien intentionné envers moi, et que d'ailleurs c'est un homme à ménager pour vous.

Au surplus, je veux vous apprendre que j'ai fait actuellement ma disposition pour mon voyage instant en Silésie, que je compte d'être le 12 du mois prochain de septembre à Neisse, en sorte que je serai bien aise que vous y arriviez le 11 dudit mois, afin qu'à mon arrivée là je puisse vous y trouver déjà et m'entretenir d'abord avec vous.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 390.

2 Vergl. S. 400.

3 Höpken hatte diese Summe als von England accordirt bezeichnet; vergl. S. 194.

4 Correr.