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situation d'ici ne permettant point actuellement de prendre part à une guerre qui se ferait dans un pays éloigné d'ici, parceque d'ailleurs la Hollande ne se laisserait pas entraîner. On ne conçoit point d'ailleurs que la France pourrait attaquer l'Angleterre, si ce n'est par mer, guerre d'où elle [l'Angleterre] serait plus que suffisamment en état de se tirer seule. Telle est la façon de penser de cette cour-ci, qui fera toujours l'impossible d'éloigner la guerre, tant qu'elle pourra, de ces côtés-là. Il n'en serait pas de même pour son voisinage, si elle avec ses alliés trouvaient un prétexte plausible pour la faire, en quoi cependant elle se trouve gênée actuellement, ne pouvant compter comme cidevant sur les dispositions pacifiques de la Porte, ce que je sais de bonne part.“

pourrait jouer à coup sûr dans le voisinage. Quant aux arrangements par rapport à sa cavalerie en Hongrie, j'estime que c'est par une précaution prématurée peut-être qu'on s'y est avisé, mais qui ne regarde principalement que les Turcs; malgré cela, vous ne laisserez pas de veiller toujours d'attention sur ce qu'on prend des arrangements de ce côté-là, afin de m'avertir de tout ce qui saurait mériter le moindrement mon attention.

Les trois points ont été trouvés dans le couvert de votre rapport.1

Federic.

Nach dem Concept.


6525. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 16. November: „Le baron d'Eyben, ministre d'Etat du landgrave de Hesse-Cassel, m'a écrit par ordre de son maître la lettre ci-jointe [Cassel 11 novembre], en m'adressant le paquet ci-clos de la part de ce Prince pour Votre Majesté touchant le changement de religion du Prince héréditaire son fils,2 en suppliant Votre Majesté de vouloir bien accorder Sa garantie aux arrangements que le Landgrave a été obligé de prendre pour le bien de sa maison et de ses États, et sur lesquels ce Prince aura sans doute informé en détail Votre Majesté par l'incluse [Cassel 11. November]3 dont je n'ai point reçu de copie.“

Potsdam, 17. November 1754.

Auf die sämmtlichen Einlagen haben Se. Königl. Majestät mir befohlen, von Höchstderoselben wegen zur mündlichen allergnädigsten Resolution an Ew. Excellenz zu melden, dass Dieselbe besorgen möchten, damit des Herrn Landgrafen Durchlaucht mit dem fordersamsten in den verbindlichsten Terminis geantwortet werde, dass Se. Königl. Majestät mit dem grossesten Plaisir die angetragene Garantie übernehmen wollten.4 Wonächst gedachtem Herrn Landgrafen zu erwägen anheim gegeben werden solle, ob er nicht vor gut und nothwendig fände (wie Se. Königl. Majestät es zu sein erachteten) überdem noch die Garantie wegen der getroffenen Arrangements von Sr. Gross-



1 Vergl. S. 453 Anm. 2.

2 Vergl. S. 469.

3 Beigeschlossen die Assecurationsacte des Erbprinzen betreffend die Aufrechterhaltung der evangelischen Religion in Hessen-Cassel, d. d. Cassel 28. October 1754.

4 Die Garantieacte des Königs ist am 23. November vollzogen worden. Von demselben Tage die Antwort auf das Schreiben des Landgrafen, in Form eines deutschen Kanzleischreibens.