<60> bien contre son gré et contre son intention que le ministère anglais s'y prête.
Federic.
Nach dem Concept.
6013. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 28 août 1753.
J'ai bien reçu votre rapport du 21 de ce mois et suis bien aise d'apprendre que le baron de Fleming a commencé à la fin d'ouvrir les yeux sur ses écarts et de revenir de ses illusions.1 Il faudra voir si cela continuera et s'il reviendra à vous et à M. Lemaire de son propre mouvement, car je ne suis point d'avis que ni vous ni M. Lemaire le recherchiez; tout au contraire, il conviendra que vous le voyiez venir.
Federic.
Nach dem Concept.
6014. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 28 août 1753.
J'ai bien reçu votre rapport du 18 de ce mois et trouvé bien justes les réflexions que vous avez faites relativement au traité fait avec le duc de Modène,2 et combien ce Prince s'est livré par là à la discrétion de la cour où vous êtes.
Au reste, comme vous me prévenez que je ne saurai m'attendre guère de vous des nouvelles intéressantes pendant une douzaine de jours, je veux bien vous avertir que vous n'en aurez guère aussi de ma part, tandis que je serai dans le camp près de Spandau.
Federic.
Nach dem Concept.
6015. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Potsdam, 28 août 1753
Je vous remercie des informations que vous avez bien voulu me donner par votre dépêche immédiate que vous m'avez faite du 17 de ce mois, relativement au mécontentement qui règne en Angleterre touchant la naturalisation des juifs. Selon mes dernières lettres d'Angleterre, l'embarras du ministère va en augmentant, parceque non seulement il commence à regarder d'un œil sérieux les nouveaux ouvrages qu'il prétend que la France ait fait faire à Dunkerque, contraires à ce qui en avait été stipulé par des traités, de sorte qu'on avait donné ordre au comte d'Albemarle de faire ministérialement des remontrances à la cour de France à ce sujet; mais ce qui embarrasse plus que cela le ministère
1 Vergl. S. 51. 55.
2 Vergl. S. 46. 56. 61.