6094. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Michell berichtet, London 26. October : „Le duc de Mirepoix me dit avant-hier qu'ayant appris par le bruit public que cette cour-ci chipotait avec la Russie pour engager cette dernière à tenir un corps de troupes en Livonie, il avait cru nécessaire. quoique sans instruction de sa cour, de déclarer au duc de Newcastle que, si les Russes s'augmentaient en Livonie, on pouvait compter que le Roi son maître ferait autant dans les Pays-Bas; que le duc de Newcastle lui avait répondu que chacun était le maître de faire chez lui tel arrangement qu'il voulait, mais que 1 Angleterre et ses alliés n'en prenaient aucun qui pût troubler la tranquillité publique. Je ne sais pas trop si le duc de Mirepoix a bien fait de tenir ce langage sans ordre, qui est déplacé et semble trop faire voir à ces gens-ci qu'une telle mesure pourrait produire l'effet dont ils se flattent, et, pour ainsi dire, intimider la France et ses alliés. Cependant, comme cet ambassadeur m'a prié de mander son langage à Votre Majesté, je m'en acquitte.“

Berlin, 9. November 1753.

… „Anlangend den letzteren Bericht des p. Michell, da haben Se. Königl. Majestät darauf zu antworten befohlen, wie Sie gar nicht unzufrieden davon wären, wenn der Duc de Mirepoix sich etwas énergiquement gegen das englische Ministère declariret habe; es sei auch von demselben nicht zu vermuthen, dass er dergleichen Pas sonder Vorbewusst seines Hofes gethan, allenfalls wäre es seine Sache, die gethane Démarche bei seinem Hofe zu justificiren. Im übrigen wollten Se. Königl. Majestät wohl geschehen lassen, dass [mit] der Duplik149-1 in der Deprädationssache noch etwas angestanden werde“ 149-2

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.



149-1 Vergl. Bd. IX, 349. 383.

149-2 Vergl. S. 157.