6155. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.
Berlin, 5 janvier 1754.
J'accuse la bonne réception des rapports que vous m'avez immédiatement adressés du 29 dernier et du 1er de ce mois, et vous dirai que, quant aux affaires de Pologne, il faut bien que M. le comte de Broglie songe de sa part à donner du réveil là-dessus au ministère de France pour y avoir plus d'attention que les insinuations que je lui ai fait faire là-dessus,204-3 ne lui ont pu inspirer jusqu'à présent. Au surplus, vous direz convenablement à ce ministre que, quelque satisfaction que sa cour ait eue relativement à la convention que j'avais eu la complaisance de faire avec la Saxe sur la Steuer,204-4 malgré cela celle-ci<205> n'allait pas moins son train ordinaire contre moi par des voies sourdes, comme j'en étais bien informé.
Pour ce qui est des découvertes que vous avez faites en conséquence de votre dernier rapport,205-1 je les ai trouvé admirables et très intéressantes, de sorte que vous travaillerez à présent d'être informé du résultat de la conférence qui, à ce que j'ai appris d'autre lieu,205-2 a été tenue entre les ministres là où vous savez, afin de pouvoir me marquer ce qui s'y est passé.
Federic.
Nach dem Concept.
204-3 Vergl. S. 109.
204-4 Vergl. S. l63.
205-1 Vergl. Nr. 6156.
205-2 Vergl. S. 202 Anm. 3.