<131> vous êtes à l'égard des différends de la France avec l'Angleterre, sur les arrangements que ces deux puissances prennent à ce sujet, et de la guerre qui paraît être sur le point d'éclater entre elles. Remarquez, d'ailleurs, ce qu'on y dit du traité de subsides dont l'Angleterre va remettre la négociation sur le tapis à Pétersbourg pour le conclure avec la Russie, afin de pouvoir me faire souvent vos rapports là-dessus. Je crois que vous pourrez vous servir utilement en ceci du comte de Dehn,1 pour tirer de lui des nouvelles et des avis à ces égards.
Federic.
Nach dem Concept.
6753. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A LEIPZIG.
Potsdam, 23 avril 1755.
Sur ce que vous m'avez accusé par votre dépêche du 18 de ce mois au sujet des plaintes que le sieur Gross vous a fait porter par son secrétaire d'ambassade touchant un nommé Wasilei Bielousow, domestique d'un lieutenant russe, qui, à ce qu'on prétend, a été pris violemment par quelques soldats prussiens à son passage à Nienburg, je vous dirai que vous ferez dire au sieur de Gross, également par votre secrétaire,2 que je me ferai informer exactement des circonstances de cette affaire, que j'avais donné mes ordres en conséquence et que je ne manquerai pas d'y faire faire bonne justice conformément aux circonstances.
Federic.
Nach dem Concept.
6754. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 23. April 1755.
… „Vermöge Sr. Königl. Majestät allergnädigsten Befehl soll sonsten noch an Ew. Excellenz melden, wie Sie aus der heute erhaltenen Dépêche von dem p. Michell [London 11. April] nicht gerne vernommen hätten, wie derselbe durch ein und andere Erinnerungen, so ihm über seine vorige Berichte aus dem Departement gemachet wären, etwas unwillig geworden sei; und da des Königs Majestät bisher noch allemal gedachten Michell ganz exact und zuverlässig gefunden hätten, so würden Sie mithin lieber sehen, wenn künftighin gedachter Michell in seinen Antworten, so er aus dem Departement erhielte, mit dergleichen, auch kleinen, Reproches übersehen und nicht in seinen Recherches irre gemacht, vielmehr darunter geholfen und auf gutem Wege erhalten würde, es wäre dann, dass des Königs Majestät exprès verlangeten, dass ihm Weisungen geschehen sollten. Welches dann dem allerhöchsten Befehl gemäss schuldigst zu melden mich nicht entbrechen können. Im“
1 Vergl. Bd. IX, 134. 190. 222.
2 Plesmann.