<146> tranquillement tout l'été le roi d'Angleterre à Hanovre, d'empêcher que la guerre ne se fasse de toute cette saison sur le continent, et de négocier en Europe, tandis que la guerre ira son train en Amérique. Reste à voir ce que la France en dira.
En attendant, le roi d'Angleterre vient de proroger avec précipitation son Parlement et de partir pour Hanovre,1 au grand regret de son ministère et des véritables amis de la famille royale, d'autant plus qu'il se manifeste de la fermentation dans la nation contre l'absence du Roi dans ces circonstances.
La marque accusée dans votre dernière dépêche ne s'est pas trouvée, au lieu de trois lignes il n'y a eu qu'une espèce de demi-rond.2
Federic.
Nach dem Concept.
6777. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 6 mai 1755.
J'ai reçu votre rapport du 30 du mois passé d'avril. Vous avez failli cette fois pour ne pas m'avoir envoyé immédiatement le rescrit saxon relativement aux impôts mis sur les marchandises de mes États, aussi bien que vous l'avez envoyé au Grand-Directoire et au département des affaires étrangères; car, sur ces sortes de choses, je ne veux point être informé moi le dernier. En attendant, j'espère de prendre telles mesures sur ces procédés de la cour de Dresde que ce sera elle qui parlera la première pour remettre tout sur le pied qu'il a été cidevant.3
Federic.
Nach dem Concept.
6778. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 6. Mai, über die Bemühungen sowohl Englands als Frankreichs, einen Subsidientractat mit Hessen-Cassel zu schliessen:4 „Je ne jurerais pas … que le Landgrave, piqué et aigri comme il est contre la France depuis le changement de religion du Prince héréditaire, son fils, et les discours imprudents que le jeune Champeaux, secrétaire d'ambassade de la France à Hambourg, a tenus à ce Prince, ainsi que nous l'avons mandé hier à Votre Majesté,5 ne donne tête baissée dans un engagement pareil avec le roi d'Angleterre, en cas que celui-ci lui en propose pendant son séjour à Hanovre.“ | Potsdam, 8. Mai 1755. Er hat den Vorfall mit Champeaux an La Touche zu sagen, damit dieser seinem Hof davon schreibet, im übrigen aber zu Cassel immer in einige Negociation zu entriren, wenn auch nachher nichts draus wird. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1 Vergl. S. 136.
2 Vergl. Bd. X, 453 Anm. 2.
3 Vergl S. 134.
4 Vergl. S. 144. 145.
5 Vergl. Nr. 6773.