6798. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Potsdam, 20 mai 1755.
J'ai reçu votre dépêche du 10 de ce mois et vous recommande encore d'agir envers le ministre turc1 avec toute la politesse imaginable, dans toutes les occasions qui se présenteront à vous pour le faire.
Quant au voyage que vous pensez de faire à la Saint-Jean au Grand-Général à Bialystock,2 je veux bien vous accorder la somme de 200 écus en gros, pour en faire la dépense, que, selon l'ordre donné, la caisse d'ambassade à. Berlin vous remettra d'abord; mais il faut aussi que vous vous régliez de la sorte que, pendant votre absence, rien ne se néglige dans mon service, surtout si le courrier de la part du nommé Rexin, dont je vous ai déjà averti,3 vous arriverait.
Au surplus, quelque envie que j'aie de faire éprouver ma bonne volonté au comte Siedlenicki,4 autant qu'il dépendra de moi de le faire, vous estimerez cependant vous-même que c'est une chose difficile et presque point en usage de vendre de bons étalons d'un haras, où l'on ne peut s'en passer sans se causer une perte notable, et qu'en conséquence il m'est impossible que je puisse avoir égard à la demande que le susdit comte vous a faite sur ce sujet.
Federic.
Nach dem Concept.
6799. AN DIE ETATSMINISTER GRAF PODEWILS UND GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Berlin, 22. Mai 1755.
Meine lieben Geheimen Etatsminister Graf von Podewils und Graf von Finckenstein. Ihr habt aus der Originalanlage mit mehreren zu ersehen, was bei Mir einer von Klitzing zu Ranzow im Weichbilde Cottbus von seiner Heirath, so er in Sachsen gethan, und dabei ihm 5000 Thaler Dotalgelder versprochen worden, die ihm aber nunmehro in sächsischen Steuerscheinen bezahlet werden sollen, vorgestellet und gebeten hat. Wann nun nach der bekannten Convention5 dergleichen Dotalgelder, wann sie in Steuerscheinen bezahlet werden wollen, denselben Vorzug als andere in der Convention begriffene Steuerscheine zu gemessen haben, als will Ich, dass Ihr dem Geheimen Rath von Maltzahn zu Dresden die Auflage thun sollet, mit Ernst dahin zu insistiren, damit gedachter von Klitzing wegen der ihm solchergestalt aufgedrungenen Steuerscheine richtig und baldigst befriedigt werde.
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
1 Vergl. S. 153.
2 Vergl. S. 126.
3 Vergl. Nr. 6683 S. 81.
4 Vergl. Bd. IX, 299 Anm. 2.
5 Vergl. Bd. X, 163.