<2> d'envoyer un sujet capable au poste de son ministre à Constantinople que le sieur Celsing, ministre de Suède, a marqué que la mort du comte Desalleurs était une perte réelle, puisque la Porte avait tiré par ce canal avec beaucoup de confiance des informations des cours étrangères, ce qui tomberait présentement sur lui, pour contre-balancer et détruire les faussetés que les deux cours impériales répandaient continuellement sur la France et sur moi ; enfin, qu'il pressait extrêmement de réparer la perte du comte Desalleurs, afin de prévenir que l'Angleterre et ses alliés ne gagnent trop de terrain, si l'arrivée d'un nouvel ambassadeur de France traîne tant soit peu.
Au reste, pourvu que le cuisinier que vous engagerez pour moi, soit bon et très habile dans son métier, vous lui accorderez des gages jusqu'à 600 écus d'Allemagne, mais non pas au-delà.
Federic.
Nach dem Concept.
6580. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BEVERN IN STETTIN.
Berlin, 3. Januar 1755.
Ich bin benachrichtiget worden, wie ein gewisser russischer Officier, welcher ohnlängst von Petersburg aus mit Briefen nach Zerbst geschicket worden ist, bei der Retour seine Reise auf Hamburg nehmen und von dar ab über Stettin gehen wolle. Ich habe dannenhero Ew. Liebden davon Part zu geben keinen Anstand nehmen wollen, mit beigefügtem Befehl, demselben zwar mit aller Höflichkeit begegnen, ihn aber zugleich beständig unter der Hand observiren und aufpassen [zu] lassen, auch nicht zugeben sollen, dass selbiger etwa die Fortificationswerke, Zeughaus, noch Magazins, desgleichen den dortigen Hafen besehen dürfe, als welches letztere insonderheit Ew. Liebden auf alle bestmöglichste Art verhindern müssen.
Friderich.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
6581. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.
Maltzahn berichtet, Stockholm 20. December, über eine Unterredung, die er am 15. December mit der Königin gehabt. Der Bericht schliesst: „J'ai été fâché qu'elle m'ait vu dans des sentiments opposés aux siens. Je ne puis cependant regarder cet entretien que comme fort infructueux, en considérant le but que je m'étais proposé de faire revenir la Reine de la bonne opinion qu'elle a des gens qui disent lui être attachés. Votre Majesté | Berlin, 3 janvier 1755. La dépêche que vous m'avez faite du 20 de décembre dernier, m'a été fidèlement rendue, et je vous sais gré du détail circonstancié que vous m'avez fait au sujet de l'explication que vous avez eue avec la Reine. J'approuve les réflexions sensées |