antécesseur l'avait été. Je continuais à lui dire que, lorsque Votre Majesté m'avait donné Ses ordres de bouche, Elle m'avait enjoint de lui marquer la satisfaction qu'Elle avait eue de voir qu'il voulût se rapprocher de la cour, et qu'Elle le priait même de vouloir continuer comme il avait commencé. Sur quoi, il m'a répondu qu'il reconnaissait tout le prix de la bienveillance dont Votre Majesté l'honorait en cette occasion, qu'il me priait de le mettre à Ses pieds et de L'assurer très humblement qu'il aurait souhaité d'être regardé d'un œil plus favorable à la cour. Qu'il ne pouvait que se louer des grâces que la Reine lui faisait, mais qu'il s'apercevait fort bien que le portrait désavantageux que le parti opposé avait fait à la Reine de sa façon de penser, était la cause pourquoi elle lui retirait sa confiance et ne lui parlait plus d'affaires et le rendait par là incapable de la servir comme il le souhaiterait.“ | parceque par là il se conserverait toujours une porte ouverte pour entretenir des liaisons avec la Reine. Federic. |
Nach dem Concept.
6878. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Potsdam, 19 juillet 1755.
Mon Cousin. J'ai été très sensible aux marques de confiance que vous avez bien voulu me donner, par la lettre qu'il vous a plu me faire le 17 de ce mois, et de la justice que vous me rendez par rapport à mes sentiments d'amitié pour vous, et que je vous garderai toujours invariablement. Mais, quant aux points que votre susdite lettre contient, je me vois obligé de vous faire ressouvenir que, l'hiver dernier, vous m'avez marqué combien vous souhaitiez d'être placé par un autre établissement plus fixe que celui que vous aviez alors; en conséquence de ceci, je vous ai placé1 d'une manière plus avantageuse que vous ne l'auriez été alors, si, selon vos désirs, le régiment de Hacke vous avait été conféré. N'ayant agi en ceci que conformément à votre propre volonté, j'ai été dans la ferme persuasion que vous aviez dès lors déjà réfléchi de quelle façon vous pourriez régler votre dépense dans la nouvelle situation que vous désiriez, pour ne pas perdre au change.
A l'égard des dépenses que votre voyage de Copenhague vous a causées,2 je conviens fort bien qu'elles n'ont pu être qu'assez considérables; mais c'était aussi dans cette vue, si vous vouliez bien vous en souvenir, que je vous ai fait tenir l'année passée la somme de 5,000
1 Vergl. 248 Anm. 5.
2 Vergl. Bd. X, 526.