<227> constaté à présent que ce traité est fait et conclu pour 8,000 hommes des troupes hessoises contre un subside annuel de 300,000 écus.1
Il y a une bagatelle encore au sujet de laquelle je vous demande votre avis, savoir s'il y aura moyen d'engager quelques-uns de ces gens verriers qui composent ces sortes de vitres anglaises dont on s'en sert beaucoup en Hollande pour les fenêtres et dont on envoie assez de quantités en d'autres pays.
Federic.
Nach dem Concept.
6897. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 29 juillet 1755.
Votre rapport du 22 de ce mois m'est bien entré, et vous serez apparemment déjà informé à l'heure qu'il est à quoi ces termes d'accommodement où on croyait sur vos lieux que se trouvaient les différends survenus entre la France et l'Angleterre, ont abouti, y ayant eu un rude combat de donné sur les mers de l'Amérique entre trois vaisseaux français et la flotte anglaise sous les ordres de l'amiral Boscawen, qui sans doute ne manquera d'avoir des suites.
Federic.
Nach dem Concept.
6898. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 29 juillet 1755.
Je veux bien vous dire en réponse à votre rapport du 22 de ce mois que, comme l'affaire qui s'est passée en Amérique entre les trois vaisseaux de guerre français qui ont été attaqués et combattus par les treize vaisseaux qui composent l'escadre sous les ordres de l'amiral Boscawen, ne saurait manquer d'occasionner différents jugements, vous y deviez être très attentif, de même qu'à tout ce qui se passera là où vous êtes après cet évènement, et à la façon dont on y pense sur les suites qui sauraient en résulter.
Federic.
Nach dem Concept.
6899. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A COMPIÈGNE.
Potsdam, 29 juillet 1755.
La dépêche que vous m'avez faite du 17 de ce mois, m'est heureusement parvenue. Après que les hostilités ont commencé en Amérique entre la France et l'Angleterre2 et que cette affaire ne manquera pas d'avoir des suites, c'est à présent le temps ou jamais où il faut
1 Schreiben des Prinzen Ferdinand von Braunschweig, Potsdam 26. Juli, auf Grund von Mittheilungen seines Bruders, des regierenden Herzogs. Vergl. S. 155.
2 Vergl. S. 226.