A juger de la façon avec laquelle ce ministre s'y exprime, je dois croire que ce que j'avais marqué de sentiments dans ma réponse aux propositions d'Hanovre, n'a pas laissé de faire quelque impression; au moins j'ai trouvé les termes dont le lord Holdernesse a usé dans sa réponse plus modérés que je ne m'y étais d'abord attendu.
Cependant, comme Votre Altesse connaît parfaitement les vues que j'ai relativement à toute cette affaire, j'estime qu'il conviendra de la laisser en suspens encore, jusqu'à ce que le roi d'Angleterre sera de retour à Londres et que nous ayons eu préalablement ces éclaircissement ultérieurs que le lord Holdernesse nous a fait espérer après son retour en Angleterre. Votre Altesse sait que rien ne me vient plus à propos sur ceci que de pouvoir gagner du temps, ainsi je me flatte qu'Elle voudra bien y contribuer et faire d'ailleurs, en attendant, de bonnes excuses à Hanovre de ce que ma réponse ultérieure ne saurait lui parvenir d'abord, vu mes occupations dans le camp où je me trouve actuellement pour faire faire des manœuvres à quelques-unes de mes troupes, et le voyage que je me vois pressé de faire tout à la suite en Silésie pour peu de temps. Je réitère à Votre Altesse les sentiments de l'amitié et de la parfaite considération avec lesquels je suis toujours, Monsieur mon Cousin et Frère, de Votre Altesse le bon cousin et frère
Federic.
Nach Abchrift der Cabinetskanzlei.
6949. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Camp de Spandau, 26 août 1755.
Pour vous instruire de mes intentions par rapport à la conduite que vous devez observer, en attendant qu'on ne sera pas convenu de la manière que vous aurez vos audiences,1 je vous dirai que vous devez rester là tranquille sur le pied où vous êtes à présent, jusqu'à ce que cette affaire sera terminée d'une manière ou d'autre. Au reste, j'espère que cette lettre à la Reine que je vous ai fait adresser l'ordinaire dernier, quoique sous une simple enveloppe, vous sera heureusement parvenue, et que vous l'aurez envoyée à sa destination.2
Federic.
Nach dem Concept.
6950. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Häseler berichtet, Kopenhagen 16. August, das Gerücht cursiere, Dänemark wolle ebenso wie Schweden einige Kriegsschiffe in die Ostsee entsenden; der fran- | Camp de Spandau, 26 août 1755. Vos rapports du 16 et du 19 de ce mois m'ont été bien rendus, |
1 Vergl. S. 237.
2 Dies Schreiben an die Königin liegt nicht vor. Vergl. Bd. V. 354 Anm.