dans le cas d'une attaque des Pays-Bas, dont M. Rouillé devait avoir lâché quelque chose envers le comte Starhemberg, qui lui a répondu que son sentiment était que la France serait alors l'agresseur, et que le cas de l'alliance existerait par conséquent. C'est tout ce que le temps me permet aujourd'hui de rapporter.“ |
Nach dem Concept.
6964. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 31 août 1755.
J'ai vu par votre rapport du 23 de ce mois qu'il vous semble que la cour où vous êtes n'envisage aucunement d'une manière indifférente le transport du corps de troupes russiennes en question.1 Sur quoi, mon intention est que vous ne manquiez d'entretenir et même d'agrandir, si vous pouvez, la jalousie et l'appréhension des Danois sur le transport projeté desdites troupes, qu'on voudra faire débarquer à Lübeck, et qui, d'ailleurs, pourrait couvrir des vues sur le Holstein, bien entendu toutefois que vous vous y preniez avec prudence, et de sorte que vous ne vous fassiez pas trop remarquer à cet égard.
Federic.
Nach dem Concept.
6965. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Potsdam, 31 août 1755.
Je ne saurais point vous donner d'autre ordre, ni vous fournir d'autre conseil, en réponse à votre rapport du 19 de ce mois, si ce n'est de vous tenir clos et tranquille et d'avoir patience, jusqu'à ce que l'affaire concernant votre audience se trouve en règle et soit terminée d'une ou d'autre manière.2
Federic.
Nach dem Concept.
6966. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Potsdam, 1er septembre 1755.
Monsieur mon Cousin et Frère. Vous connaissez ma façon de penser sur les propositions que le roi d'Angleterre m'a fait faire par votre entremise, pour moyenner la sûreté de ses possessions en Allemagne, au cas d'une rupture entre l'Allemagne et la France dans le continent de l'Europe.3
1 Vergl. S. 269.
2 Vergl. S. 273.
3 Vergl. S. 272.