pense en Angleterre à mon sujet, si je leur importe en quelque façon, ou s'ils ne réfléchissent guère sur moi.1 Observez, avec cela, que vous ne fassiez votre rapport là-dessus qu'à moi seul et immédiatement, comme de toutes les autres affaires au sujet desquelles je vous demande moi-même et par mes lettres immédiates votre avis. Federic. |
Nach dem Concept.
6983. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Camp de Breslau, 13 septembre 1755.
Votre rapport du 1er de ce mois m'a été rendu. Pour ce qui regarde la nouvelle qu'on a eue en France de l'échec d'importance que les troupes anglaises, sous les ordres du général Braddock,2 ont eu en Amérique, je veux seulement y rectifier que ce n'a point été le sieur de Dieskau avec les troupes qui y sont débarquées avec lui,3 qui ont porté ce coup aux Anglais, mais que ç'ont été les troupes françaises qui étaient déjà dans le pays avant l'arrivée du sieur de Dieskau, et que celui-ci n'avait pas encore pu joindre avec les nouveaux débarqués.
Quant au sentiment auquel vous me marquez que le ministère de France persiste de ne point vouloir accorder la neutralité à la république de Hollande, à moins qu'elle ne donne en otage à la France les principales places qu'elle garde dans les Pays-Bas, je suis bien aise de vous faire observer que c'est pousser trop loin les demandes, et que ce serait justement le moyen de se brouiller avec les Hollandais et de les animer à entrer aveuglément dans toutes les vues que les Anglais portent à cet égard, et auxque lies les bien intentionnés de la République se sont refusés jusqu'à présent si efficacement. Aussi, ma volonté est que vous devez d'abord faire remarquer ceci de ma part aux ministres de France.
Au reste, je ne veux pas vous laisser ignorer, et vous pouvez même en glisser quelque chose dans vos entretiens avec M. de Rouillé, qu'on m'est venu faire des ouvertures assez singulières et importantes,4 dont je me réserve cependant de communiquer le détail au duc de Nivernois,5 dès qu'il sera arrivé chez moi.
Federic.
Nach dem Concept.
6984. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Schreiben des regierenden Herzogs von Braunschweig, Braunschweig 5. September: „Milord Holdernesse étant parti d'Hanovre, je n'ai pas cru convenable d'y faire parvenir quelque chose,6 pendant un temps où tout n'y songe qu'aux adieux et que le Roi, sans ministres anglais, est entouré des Allemands. J'ai pu écrire fort“
1 Vergl. S. 255.
2 Vergl. S. 290.
3 Vergl. S. 288.
4 Vergl. S. 252. 272.
5 Vergl. S. 293.
6 Vergl. S. 286. 287.