7012. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 3. October: „Le sieur d'Ahlefeldt, ministre de Danemark à la cour de Votre Majesté, nous est venu voir pour nous porter des plaintes de ce que, le second jour des fêtes qui se sont données à Charlottenbourg à l'occasion de la célébration du mariage de Son Altesse Royale Monseigneur le prince Ferdinand,1 ayant voulu entrer dans la salle, il avait été non seulement repoussé de force par les gardes du corps, mais qu'un de ses domestiques en avait été également maltraité, le dernier soir, lorsqu'il avait voulu apporter à sa femme une mantille qu'elle avait demandée pour se couvrir, en sortant pour se retirer. Ce ministre nous a fait connaître à cet égard que, pour son particulier, il ne demandait aucune satisfaction, mais qu'il se flattait que votre Majesté voudrait bien, à cause du caractère dont il était revêtu, marquer Son juste déplaisir à ceux qui avaient commis ces insultes, d'autant plus qu'il avait chassé aussitôt de son service le susdit domestique, qui peut-être ne s'était pas bien conduit, et que, le sieur de Hseseler à Copenhague s'étant ci-devant trouvé dans une pareille situation à la cour de Danemark, on lui avait donné toute la satisfaction qu'il avait pu désirer.“2 | Potsdam, 4. October 1755. Dergleichen Lappalien sollten sie Mir nicht einmal schreiben, sondern vor sich und mit einem Compliment abthun. Wie ist dergleichen bei einer Foule von Menschen, so überall zuzudrängen suchet, gänzlich zu vermeiden. Man kann wohl sicher glauben und gewiss sein, dass die wachtgehabte Gardecorps nicht ihn noch seiner Frauen Domestiquen gekannt haben werden, sonsten sie gewiss alle Attention vor ihn sowie auch vor seine Livre'e gehabt haben würden. Also sollen sie es mit einem convenablen Compliment abthun. Künftighin aber werde Ich zu dergleichen Fêtes gar keine fremde Ministres mehr invitiren lassen, wenn Ich allemal nachher über innocente Versehen und wobei kein Mensch die geringste übele Intention gehabt, Processe haben soll.3 |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
7013. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Benoît erwähnt in dem Berichte vom 24. September das Gerücht, der Generaladjutant von Buddenbrock sei auf Befehl des Königs festgenommen worden : „On impute audit colonel de n'avoir non seulement entretenu des correspondances i illicites, mais aussi d'avoir voulu, à l'instigation d'une puissance voisine, répandre du poison dans les magasins de la Prusse.“ | Potsdam, 4 octobre 1755. J'ai reçu à la fois vos rapports du 17 et du 24 septembre. Quelque envie particulière que j'aie à complaire au général Mokranowski,4 par rapport à la demande qu'il m'a faite touchant ces misérables qui ont pillé et volé le bas-officier et son camarade du régiment de Holstein, je ne saurais cependant priver, aussi, mes gens de la juste |
1 Vergl. S. 310.
2 Vergl. Bd. IX, 187. 189. 190.
3 Vergl. Bd. VIII, 61.132. 206.
4 Vergl. S. 263.