macht habe: „Que Votre Majesté voulût à Son tour faire déclarer que c'était par oubli qu'Elle n'avait pas averti au temps le ministère d'ici de la mission de Rexin,1 qu'après cela, on pourrait peut-être trouver moyen de faire faire ici une déclaration comme quoi on n'avait pas eu l'intention d'offenser Votre Majesté, et qu'enfin on pourrait bien s'arranger sur les expressions convenables.“ | bonnes et sincères intentions du marquis d'Havrincourt pour mettre fin au différend qui s'est élevé entre moi et le ministère de Suède, je ne saurais cependant applaudir à l'idée de ce ministre en faisarit une déclaration au ministère de Suède telle qu'il vient d'aviser, bien que, d'ailleurs, j'insiste invariablement sur la nécessité qu'il y a que M. de Hœpken déclare qu'il avait mal choisi ses termes en faisant la déclaration en question envers moi au sujet de l'envoi du sieur de Rexin; ce que vous devez donner à entendre au marquis d'Havrincourt comme une résolution que j'ai prise et dont je ne me départirai pas. Federic. |
Nach dem Concept.
7034. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Knyphausen berichtet, Fontainebleau 2. Oktober, dass er der Weisung des Königs gemäss2 dem Minister Rouillé Vorstellungen in Betreff der Festungen gemacht habe, welche Frankreich von Holland zu fordern beabsichtigte: „Le ministre a été obligé de convenir qu'il serait dangereux d'avancer une pareille proposition et que ce serait donner beau jeu à l'Angleterre et la cour de Vienne pour entraîner la Hollande de leur côté. Aussi m'a-t-il assuré qu'on n'ordonnerait point au sieur d'Affry d'en faire usage, et qu'on se bornerait à faire sonder la République sur le parti qu'elle voudrait prendre, et à la faire expliquer elle-même sur les offres qu'elle voudrait faire à la France en assurance de ses engagements … Le ministère de France n'est point aussi indifférent à l'égard du traité de la Saxe3 qu'il paraît de l'être, et je sais à n'en pouvoir douter que Monsieur le Dauphin et Madame la Dauphine désirent cette alliance avec la plus grande chaleur et qu'ils emploient tout le crédit qu'ils peuvent avoir sur l'esprit du Roi pour le déterminer à y donner son consentement. Le comte Broglie s'y prête de son côté avec le plus grand zèle et | Potsdam, 18 octobre 1755. J'ai reçu à la fois vos dépêches du 2 et du 5 de ce mois. Je suis bien aise que les représentations que vous avez faites au sieur Rouillé touchant les places qu on avait dessein de demander à la République, lui aient fait impression; je ne saurais cependant point encore trop goûter l'ordre qu'on veut donner au sieur d'Affry pour faire expliquer la Hollande sur les offres qu'elle voudrait faire en assurance de sa neutralité; car, a moins qu'on ne veuille flatter les gens qui sont encore tant soit peu neutres, mais leur faire, au contraire, des déclarations fières, on les révoltera et les éloignera de la France. Les raisonnements que vous faites sur les mauvaises conséquences de l'indécision de la France à prendre son parti et à montrer plus |
1 Vergl. S. 176—178.
2 Vergl. Nr. 69S3 S. 302.
3 Vergl. S. 330.