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7072. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 8 novembre 1755.

J'ai vu, par le contenu de votre rapport du 31 d'octobre dernier, le compte que vous m'y rendez de la modération sur laquelle la province de Zélande persiste à insister de sa quote-part dans les frais de la Généralité,1 tout ainsi que de la réponse du colonel Yorke, lorsqu'on l'a sondé à l'occasion d'une lettre du sieur Hop sur le traitement auquel les vaisseaux marchands de la République devaient s'attendre de la part de l'Angleterre pendant les conjonctures présentes,2 et je veux que vous continuiez à l'avenir de me rapporter exactement tout ce qui pourra en quelque façon mériter mon attention.

Federic.

Nach dem Concept.


7073. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris 24. October, über den Inhalt der Instructionen, welche der Herzog von Nivernois für seine Mission nach Berlin erhalten werde.3 Die Hauptpunkte seines Anbringens werden sein :

1) Darlegung des französischen Plans, England in Amerika zum Frieden zu zwingen, unter Entwicklung der Gründe, die gegen die Ausdehnung des Krieges auf Europa sprechen: die erfahrungsmässige Unempfindlichkeit Englands gegen französische Waffenerfolge in Flandern; die Bedenken gegen eine Zersplitterung der finanziellen Hülfsmittel durch einen gleichzeitigen Krieg zu Wasser und zu Lande; die Nothwendigkeit des Widerstandes zur See bei dem offen zu Tage tretenden Streben Englands nach der Herrschaft der Meere; die Besorgniss, wegen des rein defensiven Charakters sämmtlicher Allianzen Frankreichs bei den Bundesgenossen keine Unterstützung zu finden.

2) Mittheilung von der Absicht Frankreichs, für den Fall eines ungünstigen Verlaufes des Krieges in Amerika oder für den Fall eines ungünstigen Ausganges des Seekrieges die Garanten des Aachener Friedens anzurufen.4 „C'esta-dire que, comme elle prévoit que cette

Potsdam, 8 novembre 1755.

J'ai reçu l'ordinaire dernier les rapports que vous m'avez faits du 24 et du 27 d'octobre passé, et vous sais parfaitement gré de toutes les choses instructives que vous y avez comprises.

Cependant, comme tout ce que vous me marquez, n'est rien autre qu'une relation de ce qui se passe présentement en France, et que cela ne me mène pas assez au but où je vise pour avoir une connaissance parfaite des affaires de la cour de France et des ressorts qui la font agir aussi peu conséquemment et avec tant de mollesse qu'elle le fait présentement,5 je veux que vous deviez encore m'expliquer, tout naturellement et sans me déguiser quelque chose, tout comme je vous l'ai déjà ordonné, les véritables raisons par où le ministère de France agit de la sorte, si c'est par imbécillité, par peu de con-



1 Die Höhe der Ermässigung ist nicht genannt.

2 Die Antwort des Obersten Yorke giebt die Versicherung, dass England den Generalstaaten gegenüber seine Verträge innehalten werde.

3 Vergl. S. 358.

4 Vergl. S. 241.

5 Vergl. S. 360.