mulation, voudra prendre, et les arrangements qu'elle fera en conséquence, pour m'en informer à temps et exactement. Quant à ce qui regarde les deux misérables, Burgsdorff et Bonneville, ma volonté est que vous devez laisser tomber entièrement cette affaire et n'en dire mot, mais de vous tenir tout boutonné là-dessus. Outre que je trouve les raisons que vous alléguez à ce sujet bien fondées, j'apprends que ces misérables ont le dessein d'aller en Hollande, pour s'y engager là sous un régiment qu'un certain aventurier y lève pour le faire passer aux possessions anglaises en Amérique. Au reste, Perleberg ne sera point relâché,1 avant qu'il n'ait acquitté les dettes dont vous faites mention. Federic. |
Nach dem Concept.
7092. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A HUBERTSBOURG.
Potsdam, 22 novembre 1755.
J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 14 de ce mois. Quant à mes lettres précédentes que je vous ai faites depuis le 25 d'octobre dernier, il n'y en a eu d'autres que celles que vous accusez avoir reçues. Comme je compte que la présente vous sera rendue à votre arrivée à Dresde,2 je souhaite fort que vous cherchiez à présent avec tout l'empressement possible de me faire avoir des nouvelles authentiques de la cour de Pétersbourg et d'ailleurs du sieur de Flemming, parcequ'il y a eu, pendant l'intervalle du temps que vous avez été absent de Dresde, des affaires très importantes sur le tapis tant en Russie qu'à Londres,3 dont il m'importe extrêmement d'être instruit à fond par votre canal, de sorte que vous [vous] appliquerez au mieux à présent de m'y satisfaire.
Federic.
Nach dem Concept.
7093. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 22 novembre 1755.
J'ai reçu votre rapport du 14 de ce mois. Désirant fort d'être exactement instruit des caractères de toutes les personnes qui composent actuellement le gouvernement de la République, ma volonté est que vous m'en devez faire une description bien exacte et toute naturelle, afin que j'en puisse apprendre le propre caractère des personnes qui ont part au gouvernement, leur façon de penser, leur force et leur faible, l'influence qu'elles ont dans les affaires, duquel parti chacune en est, soit du parti anglais ou de quel autre parti : enfin toutes les circonstances qui les regardent et qui peuvent mériter mon attention.
1 Vergl. S. 365.
2 Der Gesandte kehrte am 23. nach Dresden zurück.
3 Vergl. Nr. 7091.