<44>gée de faire partir à son tour l'armement de Brest,1 pour ne pas hasarder d'être peut-être la dupe de l'Angleterre.

Federic.

Nach dem Concept.


6632. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

Maltzahn berichtet, Stockholm 24. Januar: „La place de secrétaire d'Etat, qui est vacante, va bientôt causer de nouveaux débats entre le Roi et le Sénat. La Reine me dit que, le Sénat ayant mis sur le Förslag des personnes qui étaient opposées aux intérêts du Roi autant que possible, Sa Majesté sortirait du Förslag, et qu'elle me prédisait que cela occasionnerait de nouvelles disputes, y ayant toute l'apparence que le Sénat exclura sur-le-champ celui que le Roi a nommé. La Reine me demanda ce que j'en pensais, et si le Roi pouvait faire autrement. Je répondis à Sa Majesté que mon sentiment était que le Roi faisait bien de heurter, le moins qu'il pourrait, la forme de gouvernement, mais que, si celle-ci, comme la Reine me l'avait dit, lui permettait de sortir du Förslag, on ne pouvait le blâmer d'user de ses droits.“

Potsdam, 7 février 1755.

J'accuse votre dépêche du 24 du mois de janvier passé, qui m'a été fidèlement rendue et qui ne me donne pas lieu de vous dire autre chose en réponse, sinon que j'applaudis entièrement à celle que vous avez faite à la Reine, ma sœur, quand elle vous a consulté sur ce qu'il y aurait à faire sur le Förslag du Sénat relativement au poste vacant de secrétaire d'État.

Federic.

Nach dem Concept.


6633. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 29. Januar, in Betreff der von dem Könige gewünschten Verwendung Aubeterre's für die Regelung der preussisch-Österreichischen Handelsdifferenzen:2 „Je ne doute pas que le marquis d'Aubeterre s'en acquitte avec zèle. Il serait seulement à souhaiter que le succès répondît aux intentions de Votre Majesté, mais les apparences ne paraissent y être trop favorables. On l'écoutera ici, sans doute, avec politesse, mais le reste se passera vraisemblablement avec indifférence. Car ou on évitera que la France n'entre trop avant dans une affaire qui ne la regarde pas, ou bien, pour se justifier, on chargera le marquis d'Aubeterre des traductions

Potsdam, 7 février 1755.

Quoique je convienne des raisons que vous marquez par votre dépêche que l'ordinaire dernier m'a apportée, que le succès des insinuations à faire de M. d'Aubeterre à la cour où vous êtes, relativement à mes différends touchant le commerce, ne répondra pas tout-à-fait à mes intentions, il faut, malgré cela, en faire la tentative; car il se peut que ces insinuations, faites à propos, et tandis que ladite cour a des in



1 Vergl. S. 27.

2 Vergl. S. 36.