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$envoyé à Pondichery avec un renfort, il y a près d'un an, ainsi que j'ai eu l'honneur de le mander à „Votre Majesté, qu'en conséquence il avait interdit à ce dernier l'entrée du port, et qu'il s'était mis sous la protection du Grand-Mogol, qui l'avait déclaré nabab de Pondichery. Votre Majesté Se ressouviendra que j'ai déjà eu l'honneur de Lui mander, au temps que je L'informai de la permission qu'on avait donnée au sieur Godeheu de se rendre maître de la personne du sieur Dupleix et de l'envoyer en Europe, au cas qu'il refusât de se conformer aux ordres de la Compagnie, que bien des personnes conjecturaient alors qu'il pourrait bien prendre ce parti et se jeter entre les bras du Grand-Mogol ou de l'Angleterre … Il est certain qu'il est très imprudent, au ministère, d'avoir usé de cette rigueur envers un homme que son éloignement, le crédit qu'il a dans l'Inde, et le pouvoir absolu qu'on lui a confié, rendent redoutable.“

revenus touchant un grand désastre arrivé aux Français à Pondichery, se confirmeraient, sur quoi, en attendant, vous continuerez de veiller avec attention, afin de me donner des informations bien exactes et précises à ce sujet.

A cette occasion, je suis bien aise de pouvoir vous avertir confidemment que j'ai tout lieu de soupçonner qu'il ne faut pas que le secret se garde scrupuleusement en France parmi les gens d'affaires, et qu'il faut, d'ailleurs, que la cour de Vienne y ait des émissaires et des espions qui ne la servent que trop bien, et la chose me paraît d'autant moins douteuse qu'il m'est arrivé que j'apprends des choses de Vienne de la manière la plus circonstanciée et jusqu'aux mots propres dont j'avais fait avertir auparavant, dans la dernière confidence et sous le sceau [du secret] le plus absolu, le ministère de France. Tâchez de vous orienter sous mains sur ces indiscrétions; vous me rendrez un service essentiel, si vous pouvez pénétrer jusqu'au fond de pareille pratique, afin que vous puissiez m'en faire un rapport fidèle.

Federic.

Nach dem Concept.


6643. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 11 février 1755.

C'est en réponse à votre rapport du 4 de ce mois que je veux bien vous dire que je doute fort que la Hollande ait un traité de commerce avec la France aussi avantageux qu'elle pourra le vouloir; aussi ne saurais-je me figurer aucun bon motif qui dût engager la France à y consentir.

Federic.

Nach dem Concept.


6644. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 10. Februar, dass sie den sächsischen Gesandten von Bülow von der Entscheidung des Königs in Sachen der

Potsdam, 11. Februar 1755.

Gut, Ich will es noch bis Ausgang Octobris prolongiren, aber