de ceux du marquis d'Havrincourt, il est plus nuisible qu'utile que Sa Majesté lui parle.“ | remontrances justes et solides sur ce que ses vrais intérêts demandaient, mais que je priais aussi avec instance de faire tout ceci de manière adroite et convenable, et que surtout il ne voudrait s'emporter dans l'entretien. Federic. |
Nach dem Concept.
6653. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 18 février 1755.
J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 11 de ce mois, sur le contenu duquel je vous recommande de redoubler d'attention dans ces moments critiques, où il s'agit de voir peut-être éclore une guerre par mer entre la France et l'Angleterre,1 afin de m'informer exactement de tout ce qui vous reviendra à ce sujet, comme à d'autres encore qui puissent intéresser ma curiosité.
Comme je viens de faire faire encore un contrat avec le sieur Martin Cassel sur une livraison de vingt chevaux pour mes écuries,2 vous aurez soin de lui procurer, quand il viendra vous en parler, le passe-port ordinaire pour le libre transport de ces vingt chevaux par les provinces de la République.
Federic.
Nach dem Concept.
6654. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 18 février 1755.
Il ne paraît point jusqu'à présent qu'on songe en Angleterre à finir la négociation de subsides avec la Russie,3 mais, comme il y a bien de l'apparence que les grands armements navals qu'on prépare également en France et en Angleterre, pourraient occasionner une guerre ouverte par mer, il faudra voir si, le cas existant, le ministère anglais ne changera de sentiment au susdit sujet.
J'ai été surpris de voir par votre dépêche que la cour de Vienne ne voudrait pas envoyer un ambassadeur à Constantinople, afin d'éviter par là une misérable dépense; cela me fait présumer qu'il faut bien que cette cour ait ses bonnes raisons pour se flatter de n'avoir rien à craindre de ce côté-là, vu que, sans cela, je crois qu'elle y enverrait l'argent à grosses voitures.
1 Vergl. S. 55.
2 Vergl. Bd. X, 454.
3 Vergl. S. 26.