a enjoint sur-le-champ au comte Broglie de tout disposer pour son exécution. Cet ambassadeur a cheminé en conséquence de ses instructions, et l'on assure qu'il a trouvé une si grande facilité dans le comte Brühl que le marché a été arrêté et conclu en fort peu de temps.“ | et à moins d'évènement aussi particulier et important que fut celui de l'année 1742.1 Aussi, pour preuve de ceci, je veux bien vous [dire] qu'il m'est revenu en dernier lieu de bonne main encore2 que le chevalier Williams fait non seulement espérer à la cour de Dresde, mais lui a fait même des assurances positives, que les Puissances maritimes renouvelleraient le traité de subsides avec elle qui va expirer bientôt.3 Au reste, je vous ai marqué par une de mes dépêches antérieures que le capitaine ingénieur Thomas, arrêté à Metz, avait été remis en liberté pour passer ici; comme j'apprends à présent que cette nouvelle a été prématurée, et qu'il continue d'être encore enfermé à Metz4 bien étroitement, je serais bien aise, si vous [vouliez] en dire un mot au maréchal de Belle-Isle, pour qu'il soit remis en liberté, n'ayant d'ailleurs rien fait que de vouloir passer ici auprès de ses frères et sœurs. Et comme il s'est acquis la réputation de bon ingénieur et mineur, on n'a pas aimé apparemment qu'il quitte la France. Avec tout cela, vous observerez de parler avec de grands ménagements de tout ceci, soit au maréchal de Belle-Isle, soit d'autre part où vous le croirez convenable, afin de ne pas exciter par là de l'aigreur ou de la jalousie contre moi, en quoi je me remets à votre prudence. Federic. |
Nach dem Concept.
6662. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.
Maltzahn berichtet, Stockholm 4. Februar: „La Reine m'a témoigné désirer toujours de parler au marquis d'Havrincourt.5 La Reine a même fait une démarche vis-à-vis du marquis d'Havrincourt à la dernière redoute. L'ayant trouvé assis seul, le Roi s'est placé auprès de lui et la Reine de l'autre côté, pour que Sa Majesté fût sûre de ne point être écoutée. La Reine, en contrefaisant sa voix, lui a dit qu'elle était très ennuyée du bal; qu'elle venait d'avoir une dispute avec des femmes qui l'avaient mise de mauvaise humeur, qu'il s'était agi de la question si quelqu'un voulait cueillir des pommes, s'il devait s'attacher au tronc ou aux branches de l'arbre pour y monter. | Potsdam, 22 février 1755. Les rapports que vous m'avez faits du 4 et du 7 de ce mois, m'ont été bien rendus, dont je vous sais parfaitement gré par les détails aussi intéressants que curieux qu'ils comprennent. Je souhaite et espère que ma sœur ait accusé juste ses véritables sentiments à l'égard de la France dans ce qu'elle en a dit, quoique sous des mots couverts, au sieur d'Havrincourt qui, selon moi, n'a pas tout-à-fait mal répliqué là-dessus. |
1 Vergl. Bd. I, 351.
2 Bericht Hellen's, Haag 14. Februar.
3 Vergl. Bd. VIII, 459. 539.
4 Vergl. Bd. X, 465.
5 Vergl. S. 58.