<70> moderate französische Zeitungsschreiber zu Utrecht in seiner letzteren Zeitung vom 18. dieses sich darüber unter dem Articul von Nürenberg und noch mehr unter dem von Utrecht ziemlich deutlich ausgedrücket hat. Es haben daher des Königs Majestät befohlen, dass nicht nur dem Herrn von Hellen geschrieben werden soll, diesem höchst unwahren Bruit überall und ohne einiges Ménagement hautement ein Démenti zu geben, und nöthigenfalls dabei zu äussern, wie in der preussischen Familie noch kein dergleichen Exempel wäre, auch hoffentlich keines geschehen würde, sondern es wollen auch des Königs Majestät, dass der Herr von Maltzahn zu Dresden gleichfalls instruiret werden solle, solchen Bruit hautement zu dementiren. Ob gelegentlich solches etwa auch an den Michell zu Londen nöthig sei, und ob nicht der utrechter Zeitungsschreiber einige Correction wegen seiner Uebereilung verdiene, solches muss Ew. Excellenz Einsicht überlassen, indess nicht ermangeln sollen, Dieselbe von Sr. Majestät Intention darunter gehorsamst zu benachrichtigen.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
6665. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 25 février 1755.
J'ai reçu votre rapport du 18 de Ce mois, et il m'a fait un plaisir sensible d'apprendre que l'affaire de la garantie des arrangements que le landgrave de Hesse-Cassel a pris pour la sûreté de la religion dans ses États, vient d'être terminée heureusement par le consentement unanime des États Généraux;1 aussi vous saurai-je gré, si vous me procurez copie de la résolution qui a été prise à ce sujet.
Mais ce que j'ai appris avec d'autant plus d'indignation, ce sont les bruits que vous me marquez2 avoir couru jusqu'à présent à vos lieux que le margrave de Baireuth, aussi bien que la Margrave, avaient fait le voyage en France dans le dessein d'embrasser là la religion catholique romaine. Comme il n'y a rien de plus faux et de plus indignement controuvé que ces contes, le voyage présent de ma sœur n'ayant que le but de rétablir sa santé languissante par le changement d'air et par l'exercice du voyage,3 ma volonté expresse est que vous deviez donner hautement le démenti à ces bruits et les qualifier comme ils le méritent, savoir de mensonges impudents, en ajoutant que, grâce à Dieu, nous n'avions pas eu dans ma maison l'exemple d'une pareille apostasie, et que j'espérais que nous n'en aurions jamais, au moins pendant le temps de ma vie.
Au reste, j'abandonne à votre discernement si vous croyez être bon que vous en écriviez au sieur Michell à Londres, pour l'informer
1 Vergl. Bd. X, 491.
2 Der Inhalt des bezüglichen Berichts Hellen's wird Maltzahn in dem Immediaterlass vom 25. Februar mitgetheilt.
3 Vergl. Bd. X, 437.