<83> rois de Suède, et je me félicite de posséder une pièce qui peut me renouveler à tous moments la mémoire d'un prince qui, à juste droit, mérite encore aujourd'hui l'admiration de l'univers, et dont les actions à jamais mémorables l'ont éternisé dans les fastes de la gloire. Ce présent m'a été des plus agréables, et je ne manquerai d'en témoigner à la première occasion ma sensibilité à la Reine. Sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
6685. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.1
Potsdam, 13 mars 1755.
Vous observerez que, quand vous parlerez à M. de Rouillé au susdit sujet, vous tournerez vos insinuations de la sorte comme si tout ce que j'avais fait sur ce sujet, n'était que son propre conseil qu'il m'avait autrefois donné par vous,2 d'envoyer quelqu'un de ma part à Constantinople, et que ce n'était qu'en conséquence de cet avis que j'avais fait cette démarche pour nos intérêts communs. Enfin, vous tournerez adroitement votre discours, en sorte que cet envoi ne paraisse pas fait autrement que sur l'avis et selon le sentiment de M. de Rouillé.
Federic.
Nach dem Concept.
6686. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 14. März 1755.
Den Einhalt Ew. Excellenz gnädigen Schreibens vom 12. dieses habe Sr. Königl. Majestät gestern noch vor Dero Abreise nach Berlin vorzutragen Gelegenheit gehabt, welche denn auch Selbst erkannt haben, wie es nunmehro nicht länger Anstand haben könne, dass nicht M. Rouillé durch den Herrn von Knyphausen von der geschehenen Sendung des sogenannten von Rexin nach Constantinopel avertiret werde, weil des Königs Majestät Selbst nicht gerne sehen, dass von dieser Sache etwas eher an M. Rouillé kommen sollte, bevor nicht der Herr von Knyphausen ihn davon avertiret und die nöthige Insinuationes deshalb gethan haben würde, obschon Höchstdieselbe sonst lieber gesehen haben würde, dass M. de Vergennes zuforderst aus Frankreich nach Constantinopel abgegangen wäre, bevor M. Rouillé von der Schickung des von Rexin informiret worden, welches aber bei denen von Ew. Excellenz angeführten Umständen und da überdem es mit der Abreise des Vergennes noch etwas weitläuftig aussiehet, nicht länger
1 Immediatpostscriptum zu dem am 13. März abgegangenen Ministerialerlass an Knyphausen, d. d. Berlin 1. März. Vergl. S. 84 Anm. 1.
2 Vergl. Bd. X, 426.