6581. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.
Maltzahn berichtet, Stockholm 20. December, über eine Unterredung, die er am 15. December mit der Königin gehabt. Der Bericht schliesst: „J'ai été fâché qu'elle m'ait vu dans des sentiments opposés aux siens. Je ne puis cependant regarder cet entretien que comme fort infructueux, en considérant le but que je m'étais proposé de faire revenir la Reine de la bonne opinion qu'elle a des gens qui disent lui être attachés. Votre Majesté | Berlin, 3 janvier 1755. La dépêche que vous m'avez faite du 20 de décembre dernier, m'a été fidèlement rendue, et je vous sais gré du détail circonstancié que vous m'avez fait au sujet de l'explication que vous avez eue avec la Reine. J'approuve les réflexions sensées |
aura vu, par tout ce que je Lui ai mandé, que la Reine est d'opinion qu'il faut qu'à la Diète prochaine il se fasse quelque chose de décisif pour les intérêts du roi de Suède, et qu'il est nécessaire pour ces mêmes intérêts que la cour montre beaucoup de fermeté. Sa Majesté me paraissait même avoir assez bonne espérance et compter infiniment sur l'attachement d'une grande partie de la nation, s'il est vrai que Sa Majesté ne se trompe pas et que les gens de son parti ne lui fassent peut-être voir les choses plus avantageusement disposées qu'elles ne le sont. Je puis me tromper, mais, pour ce que je suis en état de connaître, je ne crois point que les choses se passent pacifiquement à la Diète, que le Roi y ait une supériorité, et je crois encore moins qu'il soit à souhaiter que, dans les circonstances présentes, il y ait une révolution. Je me suis informé auprès de la Reine si elle avait fait faire quelque démarche auprès du sieur Dangeuil,3-1 depuis qu'elle m'en avait parlé. Sa Majesté m'a répondu qu'elle n'en avait pas entendu parler du depuis.“ | et modérées, tout comme les réponses sages que vous lui avez faites sur plusieurs sujets; mais, ce que je plains, je ne m'aperçois que trop que des deux côtés les partis sont trop piqués et aigris l'un contre l'autre pour qu'il y ait aucun moyen à présent de les rapprocher ensemble, et que ce serait absolument peine perdue que d'y vouloir travailler encore. Enfin, il ne reste que de prendre patience et d'abandonner tout au temps, s'il ramènera peut-être encore les esprits de leurs animosités, pour pouvoir espérer de meilleurs succès. J'ai reçu la lettre du comte Gisors que vous m'avez envoyée; comme je le crois parti à présent de Stockholm, j'adresserai la réponse que je lui ferai,3-2 à mon ministre à Copenhague. Federic. |
Nach dem Concept.
3-1 Vergl. Bd. X, 494.
3-2 Nr. 6582.