6620. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Michell berichtet, London 10. Januar, über den Herzog von Newcastle; „Ses sentiments pacifiques le sont plus que jamais. Il continue d'être constaté qu'il ne sera absolument pas question de prendre de toute cette séance de Parlement aucune nouvelle mesure pécuniaire, ni qu'on n'entrera dans aucun engagement qui puisse y conduire à moins d'évènements.37-1 Je ne dois pas laisser ignorer à Votre Majesté qu'ayant eu occasion de voir avant-hier le duc de Newcastle, ce ministre me témoigna en termes très polis et affectueux combien le Roi son maître et son ministère avaient été sensibles à la façon prompte et gracieuse avec laquelle Votre Majesté S'était exécutée au sujet de la garantie qu'Elle avait donnée à la maison de Cassel pour la conservation de la religion protestante dans cette maison et ce pays-là,37-2 après la défection qu'en avait faite le Prince héréditaire; qu'une telle démarche avait été des plus satisfaisantes pour cette cour-ci, et qu elle n'avait pas tardé de suivre un pareil exemple. Je répondis au duc de Newcastle par un compliment aussi poli qu'il me fut possible, et lui dis que, par les sentiments dans lesquelles je savais qu'était Votre Majesté, Elle apprendrait avec plaisir que la façon avec laquelle Elle S'était exécutée en cette occasion, avait été agréable au Roi et à la nation. | Berlin, 28 janvier 1755. J'ai été bien aise de voir par votre rapport du 10 que les sentiments pacifiques du ministère anglais continuent invariablement, et je ne doute pas qu'il ne poursuive sur le même pied, à moins que l'armement considérable que fait la France par mer, n'opère de l'altération. Au reste, ce que vous me marquez du compliment que le duc de Newcastle vous a adressé, et de ce que vous lui avez répondu, m'a fait bien du plaisir. Federic. |
Nach dem Concept.
<38>37-1 Vergl. S 5.
37-2 Vergl. S. 30.