6756. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 25 avril 1755.
J'ai reçu l'ordinaire dernier le rapport que vous m'avez fait du 11 de ce mois. Ne soyez point en peine sur ce que mes ministres du département des affaires étrangères vous ont fait remarquer dans leur dépêche que vous accusez du 29 dernier; je suis persuadé qu'ils n'ont point eu l'intention de mettre en doute l'exactitude de vos rapports, ils en auraient eu tort, mais apparemment ont-ils voulu s'éclaircir avec vous sur quelque doute de peu d'importance, et d'ailleurs, pourvu que je sois content, tous ceux qui m'appartiennent, le doivent être. Comptez que je suis satisfait de l'exactitude de vos rapports et des soins que vous employez pour m'informer de tout ce qui peut mériter mon attention;<133> continuez seulement de la manière que vous l'avez fait jusqu'ici, et ne vous embarrassez pas du reste.
Je vous sais parfaitement gré de l'avis que vous m'avez donné par rapport aux ordres faits au sieur Williams relativement à son nouveau poste.133-1
Dites au sieur Villiers133-2 combien je suis sensible à son souvenir et assurez-le de ma part que, quand son neveu avec les autres jeunes cavaliers anglais qui l'accompagneront, arriveront à ma cour, ils y seront très bien accueillis.
Federic.
Nach dem Concept.
133-1 Vergl. Nr. 6757.
133-2 Vergl. Nr. 6754.