6880. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 19 juillet 1755.215-4
J'ai reçu vos deux rapports du 4 et du 8 de ce mois, et je suis très satisfait de ce que vous continuez à me donner des avis intéressants. Je m'attends à en recevoir de temps à autre de même nature de votre part, me reposant sur les assurances positives que vous me donnez de m'avertir à temps et avec précision, dès lors qu'il sera question là où<216> vous êtes de prendre des mesures pour faire la guerre sur le continent. Au reste, quoique je pense et me tienne même en quelque manière persuadé qu'on ne discontinuera pas en Angleterre de prendre tous les arrangements nécessaires pour se mettre à même de faire la guerre avec vivacité et avec force contre la France, j'ai cependant, aussi, de bonnes raisons par devers moi, qui me font croire que l'Angleterre pourrait bien ne point rencontrer dans ses alliés une envie aussi forte de l'assister dans l'exécution de ses entreprises qu'elle s'en flatte peut-être au moment présent.216-1
Federic.
Nach dem Concept.
215-4 In der Vorlage verschrieben: 1754.
216-1 Vergl. S. 209.