6976. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Camp de Breslau, 12 septembre 1755.
Les rapports que vous m'avez faits du 2 et du 5 de ce mois, m'ont été bien rendus. Bien que ceux que j'ai eus d'autre part touchant le traité de subsides entre la Russie et l'Angleterre, diffèrent un peu de ce que vous me marquez d'en avoir appris de bon lieu, et que mes lettres de Londres des plus fraîches dates298-1 m'assurent que le traité susdit n'a pas encore été signé et que les bruits qui ont couru en Hollande, en Angleterre et à Hanovre de la signature faite,298-2 ont été prématurés et causés par une bévue du chevalier Williams, qui l'a annoncée par un courrier comme une affaire faite, quoique l'instrument n'a pas été signé, je vous sais néanmoins gré de l'attention que vous avez eue de m'instruire d'abord de ce que vous en avez appris. Aussi vous appliquerez-vous à prendre toutes les informations possibles sur cet article, de même que sur celui de l'emprunt en argent qu'en conséquence de votre rapport la France tâche de faire négocier à Amsterdam.
Songez, au reste, à m'informer aussi exactement si les mouvements que le lord Holdernesse et le sieur de Yorke se sont donnés pour entraîner la République dans les vues de l'Angleterre, ont manqué de succès ou s'ils n'ont pas laissé de faire quelques impressions auprès les Régents.
Federic.
Nach dem Concept.
298-1 Vergl. Nr. 6968 S. 289.
298-2 Vergl. S. 265.