7005. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 30 septembre 1755.
J'ai bien reçu votre rapport du 20 de ce mois, et, pour ce qui regarde le chipotage entre la France et la Saxe316-4 pour faire un traité de subsides, je crois pouvoir me tenir assuré que cette affaire ne prendra jamais consistance, la cour de Dresde ayant les mains trop liées, de sorte que je regarde cette négociation comme tout-à-fait échouée, et dont, au surplus, la France ne retirerait jamais aucune utilité. Quant à la cour de Vienne, je pense qu'elle ne marque pas un grand empressement pour entrer dans les vues présentes de l'Angleterre et qu'elle ne contractera point autrement d'engagements avec celle-ci qu'à des conditions bien onéreuses pour l'Angleterre et à force d'argent.316-5
Federic.
Nach dem Concept.
316-4 Vergl. S. 288.
316-5 Vergl. S. 315.