7144. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Potsdam, 15 décembre 1755.
Monsieur mon Cousin. Je vous sais gré de ce que vous avez bien voulu m'envoyer la quittance que le Duc régnant votre frère vous a adressée pour les quatre mois de subsides de mai jusqu'au août inclusivement qu'il a actuellement reçus,437-1 et, comme j'espère qu'il sera au plus tôt en possession de ceux pour les mois de septembre jusqu'à la fin de cette année-ci, j'attendrai également la quittance là-dessus, qu'apparemment il voudra aussi me faire tenir par vos mains.
Au reste, comme le Duc régnant est déjà informé par moi437-2 de tout ce qui regarde les dépêches qu'un courrier de mon chargé d'affaires à Londres a apportées à celui qui réside de ma part à la Haye, le sieur de Hellen, et point directement ici, je ne suis pas trop embarrassé de quelle manière on envisage cela en Hollande, et des conjectures qu'on y en fait, quoique je sois bien obligé à Votre Altesse de l'avis qu'Elle a bien voulu m'en donner.437-3 Je suis avec ces sentiments d'estime qu'Elle me connaît, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
437-1 Vergl. S. 3S0.
437-2 Vergl. Nr. 7124 S. 425.
437-3 Prinz Ferdinand hatte, Potsdam 16. December, geschrieben, sein Bruder habe aus dem Haag die Nachricht empfangen, dass ein durch den Haag passirender preussischer Courier grosses Aufsehen daselbst erregt habe.