Vous finirez par dire que je remettais toutes ces choses à la considération du Roi et de son ministère, mais que je croyais qu'on ferait bien de ne pas. les négliger.
Au reste, je sais qu'il est passé depuis quelques jours un courrier de France par Dresde pour porter des dépêches à Constantinople. Dans la supposition d'un tel chipotage que j'ai dit ci-dessus entre la France et la cour de Vienne, l'on doit croire que les dépêches que ce courrier y porte, ont pour objet de calmer la Porte, pour ne pas mettre de l'opposition aux desseins qu'on a conçus. C'est pourquoi j'estime qu'il conviendrait de donner des avertissements au ministre d'Angleterre à la Porte, afin qu'au moins il ne fasse pas innocemment cause commune en ceci avec les ministres autrichiens.1
Vous ne manquerez pas d'expliquer exactement à milord Holdernesse tout ce que je vous ai ordonné ci-dessus et de me faire après au plus tôt possible une relation bien exacte et détaillée, article par article, de tout ce qu'il vous aura répondu.
Federic.
Ces choses sont très importantes, pourquoi vous insisterez beaucoup sur les points mentionnés.
Nach dem Concept. Der Zusatz „de la main propre du Roi“ nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
7343. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Hellen berichtet, Haag 5. März, aber ein Tags zuvor den Generalstaaten durch den Grafen Affry übergebenes Memoire: „L'article suivant a été lu par M. d'Affry dans la conférence avec le comité secret, sans qu'il en ait donné copie: »Le Roi s'attend que Leurs Hautes Puissances s'expliquent avec plus de précision sur le parti qu'elles se proposent de suivre dans la conjoncture présente. Sa Majesté forcée de tirer vengeance d'un ennemi qui l'a injustement attaquée, désire sincèrement ne pas multiplier les calamités de la guerre; mais elle ne pourrait pas compter au nombre de ses amis des puissances qui, bien loin de remplir à son égard les engagements défensifs qu'elles ont contractés, feraient cause commune avec son ennemi et lui fourniraient des secours“ 2 … La crise est extrêmement violente pour ces gens-ci; ils prévoient que, s'ils n'envoient pas le secours, l'Angleterre, qui en presse le | Potsdam, 11 mars 1756. J'ai reçu votre dépêche du 5 de ce mois, par laquelle j'ai reconnu l'extrême embarras où les régents de la République se doivent trouver par le mémoire que le sieur d'Affry leur a remis. Vous devez porter toute votre attention [sur la résolution] qu'on prendra là-dessus, et sur tout ce qui peut d'ailleurs mériter mon attention. Je vous adresse par estafette ci-clos une lettre au sieur Michell à Londres,3 dont mon intention est que vous la lui devez faire parvenir sous votre adresse au plus tôt qu'il le sera possible, soit par une autre estafette ou, dans le cas qu'il ne soit pas usité de s'en servir |
1 Gemeint sind Penckler und Schwachheim; Penckler war jedoch schon October 1755 nach Wien zurückgekehrt.
2 Vergl. S. 180.
3 Nr. 7342.