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Je serai charmé de vous voir ici avec le marquis de Valory;1 mais tout ancien ami qu'il est, il ne vous remplacera jamais. Je dois ménager votre modestie, Monsieur, mais vous ne m'empêcherez pas de penser ni de dire ce que je pense. Toutefois pouvez-vous être sûr que votre souvenir ne périra pas dans ce pays, tant que je l'habiterai. La nature m'a donné une âme sensible et un cœur reconnaissant, et il ne faut que cela pour conserver une impression éternelle du séjour que vous avez fait ici. Soyez persuadé que vous conserverez dans ce paysci des amis qui ne le cèderont point, en sentiments, aux parents que vous avez en France. J'espère que vous me compterez de ce nombre et que vous ajouterez foi à l'amitié et à l'estime que je vous ai vouées.

Federic.

Nach der von Nivernois eingesandten Abschrift im Archiv des auswärtigen Ministeriums zu Paris.


7360. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 18 mars 1756.

Le conseiller privé de Maltzahn à Dresde m'ayant mandé par son rapport du 13 de ce mois2 combien le roi de Pologne désirait, au moins en conséquence de ce que le ministre Brühl lui avait déclaré, d'avoir communication de la convention de neutralité de l'Allemagne que j'avais stipulée avec l'Angleterre, je ne crois pas que cette communication du traité même, sans l'article secret, saurait souffrir aucune difficulté, vu que l'Angleterre l'a rendu public partout et que d'autres puissances en sont déjà en possession.3 C'est donc en conséquence de ceci que vous aurez soin de faire tirer une copie de ladite convention et de l'envoyer au sieur de Maltzahn, avec instruction d'en faire son usage convenablement à la cour où il se trouve. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


7361. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 13. März, über eine am 12. März stattgefundene Unterredung mit dem Grafen Brühl, in welcher dieser im Namen des Königs von Polen um Mittheilung der mit England abgeschlossenen Neutralitätsconvention gebeten4 und hinzugefügt hat: que

Potsdam, 19 mars 1756.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 13 de ce mois, au sujet de laquelle je vous dirai que, quant à l'insinuation que le comte de Brühl vous a faite sur le désir



1 Valory kam am 20. März in Berlin an und hatte am 23., in Begleitung des Herzogs von Nivernois, seine erste Audienz in Potsdam.

2 Vergl. Nr. 7361.

3 Vergl. S. 139. 160.

4 Vergl. Nr. 7360.