<212>

quelque temps à Berlin et qu'il en demanderait la permission à Votre Majesté. Ce Prince ajoutait que, si Votre Majesté daignerait lui faire la grâce de l'employer dans Ses armées, il s'engagerait volontairement d'y servir toute sa vie, et, étant un jour prince régnant, de ne jamais faire servir ses troupes contre le gré de Votre Majesté.“

[marquer] dans votre réponse au Prince héréditaire, supposé qu'il vous en demande, que Son Altesse le Landgrave son père m'avait fait faire l'ouverture1 combien il désirait que le Prince viendrait séjourner quelque temps à Berlin, et que je m'y étais prêté avec bien du plaisir; mais pour ce qui s'agissait du reste, je crois qu'il conviendra d'en parler après l'arrivée du Prince, où on aura tout le loisir à le faire.

Federic.

Nach dem Concept.


7369. AU LIEUTENANT-COLONEL BARON DE LEUTRUM2 A KŒNIGSBERG EN PRUSSE.

Potsdam [mars 1756].3

Que le Roi4 avait reçu la lettre du 15 de ce mois qu'il avait bien voulu lui écrire de Kœnigsberg, à laquelle Sa Majesté voulait bien lui dire que, s'il avait quelque chose à marquer au Roi, il n'aurait qu'à l'écrire par la voie de la poste, où rien n'empêchait que les lettres ne sachent parvenir sûrement au Roi. Et qu'au surplus il conviendrait bien lui-même qu'il ne saurait pas être agréable au Roi de venir se présenter lui-même à Sa Majesté, après qu'on n'ignorait pas ici la mauvaise grâce dont il avait été congédié en Russie, et que Sa Majesté s'attendait qu'il s'y conformerait en conséquence.

Nach dem Entwurf von der Hand Eichel's.


7370. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Prinz Ferdinand von Braunschweig giebt, Braunschweig 16. März, den König zur Kenntniss: „Le Duc mon frère, par l'entremise du ministère d'Hanovre, vient de conclure avec le roi d'Angleterre un emprunt à des intérêts très modiques, et dont les termes du remboursement sont stipulés d'une telle façon que, selon un plan dressé, il décharge ses finances d'une bonne partie des dettes, qui à la fin l'auraient pu mettre mat dans ses affaires.“

Potsdam, 22 mars 1756.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre que vous avez bien voulu prendre la peine de me faire du 16 de ce mois. Je suis très sensible



1 Durch ein Schreiben des Landgrafen an die Prinzessin Heinrich, d. d. Cassel 8. März.

2 Vergl. Bd. X, 246. 459—463.

3 Die Antwort Leutrum's datirt „Frankfort-sur-l'Oder 24 mars.“

4 Anweisung von der Hand Eichel's für den expedirenden Cabinetskanzlisten: „Nota. Gar keine Curialien, sondern nur simplement anzufangen: J'ai reçu votre p. p.“