Knyphausen berichtet, Paris 29. December: „Les nouvelles, que le ministère de France a reçues en dernier lieu de Munich, et dont j'ai fait mention dans mes précédentes et très humbles dépêches, n'ont pas été aussi satisfaisantes qu'on l'avait espéré, et elles paraissent indiquer que l'Electeur a beaucoup de peine à satisfaire ses alliés actuels, et qu'il appréhende extrêmement le ressentiment de la cour de Vienne … Il est à appréhender que le mécontentement de l'électeur de Cologne, dont j'ai eu occasion de faire mention, n'influe sur le succès de cette négociation et que ce Prince ne s'emploie plus avec le même zèle auprès de son neveu pour lui faire reprendre ses anciens errements avec la France.“ 1 Unter Bezugnahme auf seinen Bericht vom 26. December,2 betreffend die Sendung Varenne's, fügt Knyphausen unter dem 29. December hinzu: „M. Rouillé, qui s'est effectivement plaint à cette occasion du peu de confiance que le sieur de Rexin a témoignée au sieur de Vergennes,3 s'est payé des raisons dont je me suis servi, en conformité de la dépêche susaccusée,4 pour justifier la conduite de cet émissaire et détruire les soupçons auxquels elle avait donné lieu, de sorte qu'il m'a paru être entièrement calmé à ce sujet, et que j'ai raison de supposer qu'il n'en conservera aucun ressentiment.“ Ein weiterer Bericht Knyphausen's vom 29. December enthält sehr umfangreiche Mittheilungen über den von dem Marschall Belle-Isle ausgearbeiteten Plan zu einer Landung in England.5 | Pour ce qui regarde ma mission d'un nouveau émissaire en Turquie, je vous sais gré de ce que vous vous êtes [acquitté], aussi bien que vous l'avez fait, des ordres que vous aviez à M. de Rouillé pour ce sujet, et encore des bonnes raisons que vous lui avez alléguées pour détruire ses soupçons contre le sieur Rexin à cause de sa faute d'omission. Si jamais M. de Rouillé revient à vous parler sur cela, vous lui direz que [cela va sans dire], pourvu qu'on songe qu'au temps du départ du sieur de Rexin il n'y avait point de ministre de France à Constantinople6 et qu'en après un éloignement de plus de 200 lieues était un obstacle presqu'invincible pour lui fournir de nouvelles instructions, surtout pendant le peu de temps qu'il a séjourné à Constantinople. Au reste, j'ai été très satisfait de votre attention pour me donner des notions précises sur le projet du maréchal de Belle-Isle pour faire la guerre à l'Angleterre. Federic. |
Nach dem Concept.
7190. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 10 janvier 1756.
J'ai reçu votre dépêche du 31 décembre. Je ne veux point entrer en discussion avec vous sur les raisons que vous alléguez pour me convaincre de ce qu'on n'a point pu vous imposer par des avis qu'on vous a rendus;7 je vous ferai toujours justice; mais soyez assuré qu'il y en a dont apparemment la cour de Vienne vous en a fait accroire
1 Vergl. Bd. VIII, 599.
2 Vergl. S. 19.
3 Vergl. Bd. XI, 392. 393.
4 Ministerialerlass vom 9. December.
5 Vergl. Bd. XI, 450.
6 Vergl. Bd. XI, 477.
7 Vergl. Bd. XI, 445.