affaire, il ne leur était pas possible de Lui donner aucune déclaration qui pût porter à quelque chose de solide pour les sujets de Votre Majesté, parcequ'elle ne servirait de rien vis-à-vis des tribunaux du royaume, en cas que lesdits sujets vinssent à y porter quelques plaintes en contrevenance d'une telle déclaration; que ce serait tromper Votre Majesté que de L'en assurer, et que Ses sujets ne seraient point garantis par là, le Roi et ses ministres n'étant pas en pouvoir de rien accorder là-dessus, et n'y ayant que le droit des gens ou les traités avec la couronne au moyen desquels l'amirauté et les tribunaux se gouvernent dans ce paysci; que, quant au droit des gens, comme il était envisagé sous différents principes et différentes explications, il ne pouvait pas toujours servir de règle; mais pour mettre les sujets de Votre Majesté à l'aise là-dessus, il avait aussi ordre de me dire que le Roi son maître était prêt de conclure un traité de commerce avec Votre Majesté sur le pied de celui avec la Suède de l'année 1672,1 pour prévenir par là toute contestation ultérieure à cet égard; qu'il y en avait bien un autre entre l'Angleterre et le Danemark2 qui pourrait peut-être paraître plus avantageux à Votre Majesté, mais qu'il n'était pas possible d'en faire un pareil, l'Angleterre ne pouvant pas accorder au Danemark ce qu'il prétend en conséquence de ce traité, et qu'il, bien loin d'être actuellement un instrument propre à régler le commerce et la navigation des deux nations, a été, au contraire, un sujet de disputes dans beaucoup d'occasions durant la dernière guerre : qu'en un mot qu'il n'y avait qu'un traité entre Votre Majesté et l'Angleterre qui pût servir de règle solide à Ses sujets dans leur navigation en temps de guerre, et que, si Votre Majesté voulait le conclure, on s'y prêterait ici d'abord, pour affermir de plus en plus par là une bonne harmonie et intelligence entre les deux cours. | ditiv vor denselben an den König in Engelland3 durch den Herrn Geheimen Rath Warendorff ausfertigen lassen werde, das Secret vor die übrigen sorgfältigst menagiren, aber doch supponiren will, dass Se. Königl. Majestät des Herrn Grafen von Finckenstein Excellenz davon so wenig als von der letztern geheimen Negociation mit der Pforte ausgeschlossen wissen wollen,4 weil ich allenfalls vor desselben Discrétion und Verschwiegenheit répondiren will. Um aber mit Bestände ein ausführliches Instructionsrescript5 an den Herrn Michell über die in Ew. Wohlgeboren heutigen Schreiben enthaltene Punkte aufzusetzen, wird uns absolute nöthig sein, dessen letztre Dépêches nebst den Beilagen vom 23. passati, wenn es auch nur auf einen Tag sein sollte, zur Hand zu haben; wegen des übrigen bin bereit, entweder selbst morgen frühe um 10 Uhr Ew. Wohlgeboren aufzuwarten oder aber Dero Befehle um solche Zeit bei mir zu erwarten. Sr. Königl. Majestät letztere Tractate mit Engelland sollen in extenso fourniret werden, und glaube insonderheit, dass es am convenabelsten sein wird, den allerletztesten vom 18. November 1742,6 als meines Erachtens den allerverbindlichsten von allen, in der Convention, wo das Datum darin en blanco gelassen, zu allegiren. Was aber die |
1 Im Corps universel diplomatique du droit des gens par J. Dumont (Amsterdam 1716ff.), Bd. VI, 384 ist der hier gemeinte Handelsvertrag von Whitehall zwischen England und Schweden, d. d. 21. October 1661 (nicht 1672. Vergl. Nr. 7183) abgedruckt.
2 Vertrag von Kopenhagen vom 11. Juli 1670. Dumont, Corps diplomatique, Bd. VII, 1, 132.
3 Vergl. Nr. 7176.
4 Vergl. Bd. XI, 61.
5 Vergl. Nr. 7175 B.
6 Vergl. Bd. II, 295.