<325> faut qu'ils cèdent tous deux et qu'ensuite chacun se tienne dans les bornes que les lois lui ont prescrites. S'il m'est permis de hasarder, à la suite de ceci, une petite réflexion, c'est de vous prier d'oublier que vous êtes née dans un État monarchique, et de penser souvent que la forme d'un État républicain est tout différente; par conséquent, il faut se conformer, quand on n'est pas assez fort pour changer le gouvernement.
Federic.
Nach dem eigenhändigen Concept.
7491. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A MAGDEBOURG.
Potsdam, 11 mai 1756.
Monsieur mon Cousin. J'ai bien reçu la lettre du 7 de ce mois que Votre Altesse a voulu prendre la peine de me faire,1 et Elle peut être persuadée que je suis sensiblement touché de la marque convaincante que le Duc régnant Son frère m'a bien voulu donner, en déclinant de bonne grâce les propositions que les Saxons lui ont faites.2 Jamais mes sentiments de considération et d'estime pour le Duc n'ont diminué, et je me ferai toujours un vrai plaisir de les cultiver invariablement, ne doutant pas que le Duc de sa part ne veuille contribuer à tout ce qui pourra entretenir le bon voisinage.
Federic.
Nach dem Concept.
7492. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A LEIPZIG.
Maltzahn berichtet, Dresden 4. Mai, nach einer Depesche Flemmïng's an Brühl vom 21. April über die Audienzen, welche Flemming nach seiner Rückkehr nach Wien3 bei dem Kaiser, danach bei der Kaiserin gehabt hat: L'Empereur „a marqué son étonnement de ce que le roi d'Angleterre exposait ouvertement son électorat d'Hanovre, en faisant marcher un corps considérable des troupes de ce pays en Angleterre,4 paraissant surtout surpris de la confiance entière que Sa Majesté Britannique avait aux promesses du roi de Prusse, qui cependant n'opposerait qu'une faible barrière à l'invasion que la France tenterait tôt ou tard dans le pays d'Hanovre, puisque ce Prince n'oserait pas en prendre la défense sur lui, de peur de se brouiller ouvertement avec la France …
Sa Majesté Impériale est entrée dans le détail des affaires, parlant d'abord du traité de neutralité d'Angleterre avec la Prusse, de manière que le comte Flemming a pu assez remarquer qu'elle était extrêmement piquée contre la cour de Londres, croyant surtout la dignité de l'Empereur blessée par ce traité, en ce qu'on avait prétendu par là régler le sort de l'Empire, sans en faire la moindre communication préalable à son chef.5 Elle lui a avoué que les choses lui paraissaient si peu débrouillées, encore, qu'il lui était impossible d'en porter un jugement certain, en don-
1 Mit Uebersendung eines an den Prinzen gerichteten Schreibens des regierenden Herzogs von Braunschweig, d. d. Braunschweig 6. Mai. Dasselbe liegt nicht vor.
2 Vergl. S. 316, 317.
3 Vergl. S. 312.
4 Vergl. S. 329.
5 Vergl. S. 128.