ses propres ressources, supposé que les évènements ne lui fussent toutà-fait avantageux ni entièrement malheureux pour elle. Federic. |
Nach dem Concept.
7561. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 12 juin 1756.
J'ai bien reçu votre rapport du 4 de ce mois,1 et vous devez donner une grande et scrupuleuse attention au chipotage de la France avec la Russie, pour en pénétrer quelque chose de plus précis que vous n'avez pu faire jusqu'ici, n'omettant pas de me faire exactement vos rapports sur tout ce qui en parviendra à votre connaissance.
Federic.
Nach dem Concept.
7562. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Maltzahn meldet mittelst Postscriptes zum Bericht, Dresden 4. Juni, nach einem Berichte Flemming's an Brühl, Wien 9. Mai, über die von dem Grafen Kaunitz dem englischen Gesandten in Betreff der österreichisch-französischen Verhandlungen ertheilte Antwort:2 „Le comte Kaunitz, en délivrant la susdite réponse, avait déclaré au ministre anglais qu'il ne lui était pas permis de descendre dans aucune explication, ni détail; explication qui aurait laissé ce dernier dans une nuit également ténébreuse, si dans l'audience qu'il avait ensuite demandée à l'Impératrice-Reine, selon les ordres de sa cour, sur l'objet de sa commission, cette Princesse n'avait pas daigné répandre elle-même quelque lumière là-dessus. Dans cette audience, le sieur Keith a pris à tâche de rassurer l'Impératrice sur le traité fait avec Votre Majesté. Le comte Flemming ne dit pas ensuite comment il lui a représenté tous les services que depuis près d'un siècle l'Angleterre avait rendus à sa maison. Que les intentions de l'Angleterre étaient toujours également droites et sincères, et que lui, Keith, connaissant les principes de Sa Majesté Impériale, ne croyait pas qu'elle pût jamais vouloir se jeter entre les bras de la France, son ennemie, ni rien arrêter qui pût lui lier les mains, en l'empêchant d'être utile à la cause commune et à ses alliés anciens et naturels; que moins encore il pouvait s'imaginer qu'elle voulût refroidir la Russie à l'égard de son maître, après tous les soins et les sommes considérables employés par la Grande-Bretagne pour attacher la Russie au bon système. L'Impératrice-Reine, en distinguant chaque point, a répondu qu'elle ne cesserait jamais d'être reconnaissante et de faire des vœux pour la prospérité du Roi et de la nation britannique, mais qu'elle se croyait négligée, n'ayant depuis un an obtenu de l'Angleterre aucune réponse à ses propositions tendantes à établir un concert commun; qu'elle ne se jetterait jamais entre les bras de la France; qu'on n'avait rien fait, ni signé jusqu'ici, mais qu'elle n'était peut-être pas éloignée de prendre des mesures avec cette couronne pour sa sûreté; qu'elle n'avait, au reste, eu aucune pensée de refroidir et d'éloigner la Russie de l'Angleterre, qu'elle avait plutôt tout nouvellement donné une preuve du contraire, en soutenant le grand-chancelier Bestushew, dont le crédit avait été fort ébranlé par le traité que l'Angleterre avait fait avec la Prusse.“
Maltzahn berichtet weiter, nach einem Berichte Flemming's an Brühl, Wien 22. Mai: „Il paraît au comte Flemming que la réponse [de la cour de Vienne aux insinuations de M. de Keith] n'est que pour donner un air de justification sur le parti“
1 Vergl. über den Inhalt des Berichtes Nr. 7560.
2 Vergl. S. 362.