répartition qu'elles puissent être employées conformément à ses engagements; ainsi que le comte Keyserlingk devait en peu de mots s'expliquer, lorsque cette cour-ci lui parlerait sur la disposition qu'elle allait faire de ses troupes. Je puis compter sur cet avis: on croit qu'on doit en grande partie cette résolution au comte Bestushew, frère du Grand-Chancelier.1 La Russie, étant actuellement dans de pareilles dispositions, sera certainement un peu refroidie envers cette cour-ci, lorsqu'elle apprendra que ses choses sont tellement avancées avec la France. Le comte Kaunitz n'a point l'air content. Quoiqu'on aille tous les soirs chez lui, il ne paraît que fort tard, et quelquefois point du tout.“ | mériter que je vous en fisse communication. Je ne doute pas que vous ne soyez présentement informé des engagements que la cour où vous êtes a pris avec celle de France par un traité d'alliance défensive et une convention de neutralité, signés à Versailles le 1er de mai de l'année présente; en tout cas, mes ministres vous instruiront de leur contenu, en conséquence de l'ordre que je leur ai donné.2 J'en tire la conclusion que la paix en Allemagne se conservera dans le cours de l'année présente et que ni la France ni l'Autriche ne remueront; malgré tout cela, je vous recommande encore de continuer toujours d'observer exactement tous les arrangements militaires3 que la cour où vous êtes prend, et de ne pas vous laisser jamais endormir par les apparences et par toutes les démonstrations feintes que cette cour voudra donner, pour faire donner à gauche ceux qui prennent à tâche d'observer de près ses menées. Federic. |
Nach dem Concept.
7573. AN DEN LANDGRAFEN VON HESSEN-CASSEL IN CASSEL.
Berlin, 15. Juni 1756.
Ew. Durchlaucht beide höchst angenehme unterm 7. und 10. jetzt laufenden Monats an Mich erlassene freundvetterliche Schreiben habe Ich das Vergnügen gehabt wohl zu erhalten,4 und statte Ich Ew. Durchlaucht billig den verbundensten Dank dafür ab, dass es Ihro gefällig gewesen, Mir von dem ferneren Erfolg derjenigen Commission, womit der Römisch-Kaiserliche General Freiherr von Pretlack bisher an Dero Hoflager chargiret gewesen, vertrauliche Eröffnung zu thun.
Wie Ich nun alle Ursach zu glauben habe, dass letzterer, da sich kein anderer Gegenstand darbietet, welcher denselben bewegen könnte, sein seit einiger Zeit zu Cassel gehaltenes Séjour zu verlängern, seine Rückreise nunmehro in kurzem antreten und dadurch Ew. Durchlaucht von der über dessen dortigen Aufenthalt geschöpften Inquiétude, als worüber Ich Mich zum voraus herzlich erfreue, gänzlich entbinden werde, so kann Ich auch Ew. Durchlaucht, da Sie Mir deshalb Dero
1 Vergl. dagegen S. 262. 403.
2 Demgemäss Ministerialerlass an Klinggräffen, Berlin 15. Juni.
3 Vergl. S. 401.
4 Vergl. S. 406. 407.