<421>ment frappé d'étonnement et d'indignation à chaque nouvelle horreur qu'on apprend qu'il couve. Je ne doute, au reste, pas qu'il ne soit secondé de bon cœur du premier ministre saxon.“1
Campement de Magdebourg, 18 juin 1756.
La dépêche que vous m'avez faite du 11 de ce mois, m'a été fidèlement rendue, au sujet de laquelle je ne saurais assez vous exprimer la satisfaction que j'ai des soins que vous mettez à m'instruire des choses si intéressantes que celles que j'ai trouvé comprises dans le post-scriptum de cette dépêche. Et comme ces avis me sont à présent les plus importants et les plus fidèles entre tous ceux que je saurais avoir, faites au mieux pour m'en donner souvent dans ce moment extrêmement critique des affaires publiques; mais songez en même temps de diriger votre confident, afin de se prendre avec toute la prudence possible, pour ne pas s'exposer par des étourderies.
Comme, après la conclusion du traité entre la France et l'Autriche, le comte de Broglie aura de grandes intimités avec le comte de Sternberg et apparemment encore avec le sieur Gross, la prudence demande que vous agissiez avec réserve envers ledit comte, quoique sans trop d'affectation, et que, d'un autre côté, vous viviez dans une parfaite intelligence avec le nouveau ministre anglais, le lord Stormont,2 dont je serai bien aise que vous me fassiez le caractère.
Federic.
Nach dem Concept.
7577. AU MINISTRE D'ÉTAT DE BORCKE A BERLIN.
Borcke überreicht, Berlin 14. Juni, die Copie eines Schreibens des Landgrafen von Hessen-Cassel an den Erbprinzen [d. d. Cassel 7. Juni], in welchem der Genugtbuung des Landgrafen über den Eintritt des Erbprinzen in preussische Dienste Ausdruck gegeben wird; der Minister fährt dann fort: „Le Prince héréditaire a été quelques jours d'un triste et d'un morne extraordinaire et, quoique le prétexte est toujours son régiment de garnison,3 ses gens soupçonnent qu'on lui a glissé des lettres de ses anciens amis, qui lui ont dépeint avec des couleurs noires la situation où il se trouve, et fait sonner fort haut les avantages qu'il a manques d'un autre côté.“ 4 | Camp de Magdebourg, 18 juin 1756. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 14 de ce mois, par laquelle j'ai été bien aise d'apprendre la satisfaction dont le landgrave régnant de Hesse-Cassel s'est ressenti par rapport aux arrangements que j'ai pris avec le Prince héréditaire. Quant à celui-ci je ne suis point surpris des nouvelles inquiétudes qu'il a fait remarquer au sujet de son engagement; il se peut que ses gens aient accusé juste les raisons qui en ont donné l'occasion, mais que peut-on attendre |
1 Der Bericht Maltzahn's enthält weiter die am 17. Juni Mitchell mitgetheilten Auszüge aus den Berichten Prasse's an Brühl, Petersburg 12. April und 3 Mai, und aus dem Berichte Flemming's an Brühl, Wien 29. Mai; vergl. Nr. 7574-
2 Vergl. S. 138; Bd. XI, 454.
3 Vergl. S. 353.
4 Vergl. S. 368.