<443> des articles séparés et secrets, que peut-être Madame de Pompadour, l'abbé de Bernis et le sieur de Rouillé connaissent seuls en France.
Aussi je commence à croire qu'il y a stipulé des sacrifices mutuels, savoir que la cour de Vienne abandonne à la France les Anglais, tout comme la France fait à l'égard de la Prusse envers les Autrichiens. Je ne sais deviner ce qui en est précisément, ni jusqu'où de pareils engagements sauraient aller, mais il faut absolument qu'il y en ait quelque chose. Je m'imagine que les parties contractantes feront de leur mieux pour tenir la chose secrète, malgré cela, comme il y a des moyens de tirer au clair de pareils choses en France plutôt que dans d'autres cours,1 et que les circonstances présentes commencent à devenir extrêmement critiques, je compte sur votre fidélité et d'ailleurs sur votre adresse et savoir-faire que vous ne ménagerez ni soins ni argent pour pénétrer ce mystère et pour le tirer au clair, afin de me donner ces éclaircissements là-dessus que je désire extrêmement d'avoir de vous au plus tôt possible et d'assez bonne heure encore, afin que j'en puisse faire mon usage.
J'ai reçu, au reste, les différentes lettres que vous avez jointes à votre dépêche,2 au sujet desquelles je vous dirai que je serai bien aise que vous sachiez me débarrasser honnêtement de pareils correspondants, où il n'y a souvent ni rime ni raison, tout comme vous remercierez poliment le sieur de Sainte-Marie de son attention et de ses offres, en lui faisant entendre qu'il n'y avait présentement aucune vacance parmi mes troupes, pour l'accommoder de la manière que sans cela je désirais.
Federic.
Nach dem Concept.
7598. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Potsdam, 22. Juni 1756.
Auf Sr. Königl. Majestät Mir ertheilten Specialbefehl habe ich an des Wirklichen Geheimen Etats- und Cabinetsministers Herrn Grafen von Finckenstein Excellenz, wiewohl unter dem grössesten Secret, als welches des Königs Majestät dieserwegen zum höchsten recommandiren lassen, hierdurch melden sollen, dass, da bei denen jetzigen höchst misslichen Conjoncturen es gar leicht geschehen könne, dass es in Preussen zu einem Friedensbruch käme, und Dieselbe allda von Russland angegriffen würden,3 Sie im Begriff seind, den dort commandirenden Generalfeldmarschall von Lehwaldt mit umständlichen Instructionen zu versehen, um sich auf alle nur vorkommende Fälle darnach richten zu können, sonder nöthig zu haben, über jeden Vorfall besondere Rückfrage zu halten, welches sowohl die Umstände als die Entfernung der Orte nicht wohl zulassen würden.
1 Vergl. Bd. XI, 476.
2 Dieselben liegen nicht vor.
3 Am 22. Juni war der Bericht Maltzahn's vom 18. Juni eingelaufen. Vergl. Nr. 7608.