<485> et de Pétersbourg dans ce moment plus critique que jamais, et où il faut s'attendre, à tout moment, à quelque rupture, en sorte qu'entre toutes autres nouvelles celles de Vienne et de Pétersbourg me sont les plus importantes.

Vous observerez d'ailleurs scrupuleusement les arrangements militaires qu'on prend dans cette conjoncture en Saxe; je vous sais gré de ce que vous m'en avez déjà marqué, continuez d'y être attentif et marquez-moi jusqu'à la moindre circonstance ce que vous en apprendrez.

Comme, selon tous les avis qui me reviennent, les Autrichiens s'arrangent pour former deux grands campements en Bohême et un encore, à ce qu'on dit, dans la Moravie, arrangez-vous avec le major Henning,1 de sorte que, dès que les Autrichiens commenceront d'assembler des troupes pour ces campements en Bohême, et pas plus tôt, ce major parte pour voir ces camps et pour parler à ses connaissances là-bas, pour pénétrer les desseins qu'on en a, et les opérations qu'on médite. Son prétexte de ce voyage pourra être qu'il va voir sa femme et sa famille à Teschen, et pour en tirer quelque argent pour son soutien, personne ne le soupçonnera là; il saurait même voir le général Browne qu'il connaît, en faisant semblant de vouloir servir là en volontaire, après avoir ramassé auprès de sa femme quelque argent. Quand il aura pris toutes les informations nécessaires, il partira pour le pays de Teschen, d'où il me fera son rapport, qu'il tâchera de faire parvenir sûrement au lieutenant-général de Kyau à Ratibor, pour que celui me l'envoie.

Federic.

Nach dem Concept.


7630. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 29. Juni, über eine Unterredung mit dem mecklenburgischen Specialgesandten von Forstner, der mitgetheilt hat, dass sein Hof auf die von dem Könige gebilligten Bedingungen hin2 zu einem Vergleiche bereit sei:



1 Vergl. S. 111; Bd. X, 153.

2 Podewils und Finckenstein hatten, Berlin 31. Mai, berichtet, dass von dem mecklenburgischen Reichstagsgesandten von Teuffel dem preussischen Gesandten von Plotho drei Artikel als Grundlage eines zwischen Preussen und Mecklenburg zu vereinbarenden Ausgleichs vorgelegt worden seien. Dieselben bestanden in Folgendem: „1° que Votre Majesté ne prétende jamais faire quelque chose qui puisse donner atteinte aux droits supérieurs du Duc, comme prince souverain de l'Empire; 2° qu'Elle ne fera jamais lever du monde par force dans les pays de Mecklembourg, mais seulement des gens qui s'engageront volontairement, et qu'Elle voudra bien faire écrire des lettres réquisitoriales au Duc pour faire des recrues dans ses États, tout comme Elle fait pour ce sujet aux autres princes de l'Empire; 3° que tous les excès des enrôleurs seront défendus et punis rigoureusement, de sorte que, la raison principale qui avait donné lieu aux patentes émanées contre les enrôlements, ne subsistant plus, celles que le Duc a fait publier, ne sortiraient plus leur effet à l'égard des armées de Votre Majesté.“ — Dieser Bericht war am 1. Juni an das Departement zurückgegangen, mit der in margine beigefügten mündlichen Resolution“: „Das ist recht gut, und auf diese Conditiones bin Ich es zufrieden.“ Am 3. Juni folgte noch ein Schreiben Eichel's an Podewils: „, …Bei Ew. Excellenz muss sonsten noch um Vergebung bitten, dass in der letzteren Notification wegen Sr. Königl. Majestät Resolution über ein mit dem Herzog von Mecklenburg zu treffendes Accommodement ich noch exprès mit anzuführen vergessen habe, dass des Königs Majestät zu allen denen von dem von Teuffei proponirten Conditionen Sich geneigt finden lassen, hergegen aber auch Dero Ortes verlanget, dass das anzügliche und offensante Edict (vergl. S. 30) unter dem Namen « Wider die auswärtige Werbung » de bonne grâce wiederum eingezogen werden müsste, weil dieses der Hauptstein des Anstosses gewesen, welcher Se. Königl. Majestät bewogen habe, zu einigen ausserordentlichen Mitteln zu schreiten.“ [Vorstehende Actenstücke sind erst nach Abschluss des Druckes der vorangehenden Bogen aufgefunden worden.]