et de savoir de vous quel effet ces insinuations ont fait sur ces ministres. Il y a encore deux points sur lesquels un motif de curiosité me fait souhaiter que vous m'expliquiez tout naturellement vos sentiments làdessus par une dépêche que vous n'adresserez qu'à moi immédiatement, savoir primo si le ministère anglais aurait payé des subsides de guerre à la Russie,1 supposé que mon traité fait n'aurait point existé, ou si cela lui aurait fait de la peine. En second lieu, comme l'on dit que le duc de Cumberland avait projeté un plan en conséquence duquel on pourra mettre le nombre des troupes anglaises à 44,000 hommes, et que ce Prince se flattait d'ailleurs qu'il saurait amener là ce plan que ce nombre de troupes fût conservé même en temps de paix, vous me manderez donc si le susdit Duc a fait valoir et accepter ce plan ou jusqu'où il en est parvenu. Au reste, n'ayant point eu le loisir encore de disposer des augmentations d'appointements que vous m'avez demandées, ce sera à la première ordinaire que vous aurez mes nouvelles à ce sujet. Federic. |
Nach dem Concept.
7240. AN DEN GROSSKANZLER VON JARIGES IN BERLIN.
Potsdam, 3. Februar 1756.
Mein lieber Grosskanzler und Geheimer Etatsminister von Jariges. Nachdem Ich aus bewegenden Ursachen resolviret habe, den zu Eures verstorbenen Vorfahren2 Zeit auf diejenigen Gelder, welche wegen derer auf Schlesien hypothecirt gewesenen Schulden zur völligen Bezahlung nach Engelland ausgezahlet werden sollen, gelegten Arrest3 nunmehro völlig wiederum aufzuheben;4 mithin das Sequestrum dererselben bei dem Hof- und Kammergerichte zu Berlin, wohin solche Gelder deponiret worden,5 cessiren muss: als mache Ich Euch solches hierdurch zur Nachricht und Achtung bekannt und werde Euch nächstens Meine weitere Intention zukommen lassen, wohin diese bei dem Kammergerichte deponirte Gelder ferner ausgezahlet werden sollen, zu welchen inzwischen der Kaufmann Splitgerber diejenigen 80,000 Thaler, so ihm daraus auf Meine Ordre vorschussweise ausgezahlet worden seind, in Conformität seines darüber ausgestelleten Wechsels beibringen muss, und weshalb Ihr demselben vor Euch und sonder Éclat die legale Aufkündigung thun sollet. Ihr habt Euch hiernach zu achten, und Ich bin Euer wohlaffectionirter König
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
1 Vergl. Bd. XI, 387.
2 Cocceji. Vergl. Bd. XI, 386.
3 Vergl. Bd. IX, 479.
4 Vergl. S. 55.
5 Vergl. Bd. X, 39.