7208. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 13. Januar, über die von Frankreich in London überreichte Declaration:46-1 „On m'a assuré qu'à en juger par les discours du sieur Yorke, qui parle de tout un autre ton, il paraît en effet que l'Angleterre ne serait peut-être pas aujourd'hui tant éloignée de s'accommoder, pour peu que la cour de France s'y prenne d'une autre façon et se prête un peu plus à l'humeur de la nation anglaise … Le bruit d'une révolution en Russie46-2 continue toujours. Le prince Louis de Brunswick me demanda hier si je n'en avais pas de nouvelles de Berlin; je lui dis que non, et je mis de la prudence et de la politesse dans ma réponse.“

Berlin, 20 janvier 1756.

Je vous sais gré des nouvelles dont vous m'avez instruit par votre dernière dépêche du 13 de ce mois; aussi [vous] redoublerez d'attention et de vigilance dans le moment présent critique des affaires, pour m'informer exactement de tout ce que vous en apprendrez.

La manière avec laquelle vous avez répondu au prince Louis de Brunswick, quand il s'est enquis de vous des nouvelles de Russie, a toute mon approbation. Cependant, comme les bruits que le jeune prince Iwan s'était échappé de Russie et réfugié chez les Tartares, courent toujours, je serais bien aise si vous savez pénétrer par des voies sûres et convenables si le ministre de la République à Pétersbourg, le sieur de Swart, en a mandé quelque chose à ses maîtres ou au pensionnaire Fagel; sur quoi, j'attends que vous me fassiez votre rapport immédiat.

Federic.

Nach dem Concept.



46-1 Vergl. S. 32—34.

46-2 Vergl. Nr. 7207.