7210. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Berlin, 20 janvier 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. Vous connaissez mon empressement à saisir toutes les occasions où je puis vous être utile à quelque chose et contribuer au bien de vos intérêts, et c'est en conséquence que j'ai écrit47-6 à mon chargé d'affaires à Londres de sonder modestement la cour où il se trouve, comment celle-ci pensait à présent sur ce qui regardait l'affaire de l'établissement à constater de la Princesse votre fille aînée en Angleterre. Voici en quel sens il m'a répondu :47-7 que, dans le moment présent, il n'était point question de cette affaire, qui restait suspendue par trop d'autres sujets connus qu'on avait en vue pour ne pas pouvoir songer à celui-là; que ce n'était cependant nullement qu'il y ait rien de rompu, tout au contraire, on restait<48> toujours dans les mêmes bonnes dispositions envers la cour de Votre Altesse, mais que l'on disait en même temps que la famille royale était déjà fort nombreuse et fort jeune encore, et que rien ne pressait de marier le prince de Galles.

J'ai cru devoir vous communiquer sincèrement ce rapport, étant d'ailleurs avec cette amitié et cette considération invariable que vous me connaissez, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.



47-6 Vergl. Bd. XI, 450.

47-7 Bericht Michell's, London 9. Januar.