B.

Pour mettre Sa Majesté Prussienne en état de juger par elle-même de la justice des raisons qui ont empêché la cour de France, et qui l'empêcheront toujours d'adhérer aux propositions que renferme le contreprojet remis par la cour britannique le 7 mars 1755,344-4 on joint ici quelques notes dont Sa Majesté Prussienne pourra faire l'usage que ses lumières supérieures et ses bonnes intentions lui suggéreront.

Sa Majesté Très Chrétienne sera aussi invariable dans son amour pour la paix que dans les résolutions que la dignité de la couronne et le bien de ses sujets l'obligent de prendre; mais les procédés de la cour de Londres ne lui permettent guère d'espérer que les bons offices de Sa Majesté Prussienne puissent opérer une conciliation conforme aux principes du droit, de l'équité, de la sûreté et de la convenance réciproque de la France et de l'Angleterre.



344-4 Vergl. Bd. XI, 93.