<118> sur la frontière, la cour de Pétersbourg s'était déterminée de dépêcher le mois de juin passé deux émissaires, dont l'un se nommait Frimann, munis d'une somme considérable pour gagner les magnats, pour calmer leur inquiétude et pour se procurer, en cas de besoin, un libre passage à son armée là où elle trouverait bon de l'envoyer.
Comme l'avis m'a paru être trop important, pour vous le laisser ignorer, je veux que vous deviez employer l'attention la plus scrupuleuse et toute l'industrie dont vous êtes capable, afin de vous en orienter, sans cependant faire remarquer des inquiétudes là-dessus, et de me mander au plus juste ce qui en est, et ce que vous en avez découvert.
Nach dem Concept.
Federic.
7751. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Maltzahn berichtet, Dresden 20. Juli: „On continue à l'arsenal de Dresde de travailler aux cartouches et à mettre l'artillerie en état de pouvoir servir, et l'on a résolu de distribuer tellement les garnisons des régiments qu'ils puissent sur le premier ordre se rendre tous, dans quatre jours au plus tard, au camp désigné entre Pirna et Königstein Ils ont ici une peur terrible d'être désarmés par Votre Majesté, si une fois la guerre commence, ou si, pour la commencer, Elle jugeait à propos de passer par ici.“ | Potsdam, 24 juillet 1756. J'ai bien reçu votre rapport du 20 de ce mois et vous remercie des nouvelles que vous m'avez marquées. Continuez d'avoir une attention scrupuleuse sur tous les arrangements qu'on prend là où vous êtes au sujet des troupes, si l'on forme des magasins et si l'on achète des grains en Bohême pour cet usage. Ne manquez point de vigilance à ce sujet. Federic. |
Nach dem Concept.
7752. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Solms berichtet, Stockholm 13. Juli, über den Antheil der Königin an der letzten Verschwörung gegen den Senat:1 „Il n'a jamais paru douteux que la Reine n'en ait eu connaissance, savoir du fait même; mais on est persuadé présentement que le plan a été fait sous ses yeux et approuvé par elle … Les esprits sont animés contre elle, d'une façon qui surpasse toute imagination. Il est très certain qu'on a délibéré au commencement s'il fallait l'enfermer dans le pays ou la renvoyer à Berlin, et il y a encore dans | Potsdam, 24 juillet 1756. J'ai vu avec autant de chagrin que de douleur ce que vous m'avez marqué par votre rapport du 13 de ce mois. Vous savez que je n'ai rien épargné pour déhorter toute violence et pour donner des conseils modérés tendant à une bonne réconciliation avec le Sénat, et que je ne suis entré pour rien dans toute cette malheureuse affaire; |
1 Vergl. S. 28. 56.