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Je vous adresse ci-clos une lettre pour la Reine dont vous aurez soin qu'elle parvienne à sa direction.

Federic.

Nach dem Concept.


7776. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Der regierende Herzog von Braunschweig giebt dem Könige, Braunschweig 26. Juli, von zwei Schriftstücken Kenntniss: Extrait d'une lettre de Sa Majesté l'Impératrice-Reine à Madame la Duchesse-Douairière de Brunswick, en date du 6 juillet, mais probablement partie de Vienne premièrement le 14, et arrivée ici le 21 de j uillet.

Votre Altesse est déjà informée de notre alliance avec la France, qui, très innocente en soi-même, mais très utile et nécessaire pour nous après l'abandon et le silence obstiné de dix mois de la part de l'Angleterre, doit donner de terribles ombrages à notre voisin. Tous les préparatifs qu'on fait en Silésie, marquent une entreprise. Il est vrai qu'il pourrait nous faire un mal passager et nous prévenir, mais nous l'attendons de pied ferme et sans inquiétude et faisons de même nos préparatifs à son imitation. Nous comptons entreprendre quelques petits voyages en Hongrie; je ne crains que la chaleur, quoique le temps à présent est bien agréable.

Extrait d'une lettre secrète au duc de Brunswick. 1

La cour de Russie a dépêché les sieurs Frimann et Weymarn — ci-devant aides de camp et employés plus d'une fois en qualité d'émissaires — avec des lettres circulaires aux magnats de Pologne, de toutes les deux factions.2 Le but de ces lettres et de la négociation de ces deux émissaires est de tranquilliser les deux partis par lesquels la Pologne est divisée, et de les préparer aux événements, surtout par rapport aux vues des deux Impératrices contre Sa Majesté Prussienne. Pour faire réussir cette négociation, on a pourvu les émissaires de sommes considérables.

Potsdam, 29 juillet 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. Les trois lettres que Votre Altesse a bien voulu prendre la peine de me faire du 21, 23 et du 263 de ce mois, me sont également bien parvenues, et si je ne Lui ai pas d'abord présenté mes remercîments sur tout ce qu'elles comprennent, Votre Altesse l'attribuera plutôt à mes occupations présentes sur mille affaires que j'ai à arranger présentement, qu'au moindre défaut d'attention pour Elle. Je vous tiens infiniment compte des avis très importants que vous avez bien voulu me donner par rapport aux mauvais et pernicieux desseins de mes ennemis, que sûrement je ne négligerai pas. Mais ce qui m'a fait un plaisir particulier, c'est la façon obligeante avec laquelle vous avez bien voulu vous prêter d'écrire d'abord au prince Louis, votre digne frère, conformément aux instances que je vous en avais faites.4 S'il vous a plu de donner des assurances à ce Prince sur la haute estime que j'ai de ses qualités, de ses vertus et de sa façon de



1 Wahrscheinlich ein Schreiben des Prinzen Ludwig von Braunschweig im Haag, auf Grund eines Berichtes Swart's aus Petersburg. Vergl. S. 93. 117.

2 Vergl. S. 118.

3 In der Vorlage verschrieben: 28.

4 Vergl. S. 92. 93.